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son sentiment particulier, on n'y a pas fait attention. Le sieur Gross en a été fort chagrin, à ce que je sais de bonne part. La cour de Saxe, en attendant, se contente d'augmenter, autant qu'il est en elle, la mauvaise humeur du comte Broglie, que tout le monde s'est plu à remarquer, depuis que la nouvelle du traité de Votre Majesté a éclaté.“

vez diriger principalement votre attention à cet égard sur ce qui en fait paraître le comte de Sternberg, après qu'il pourra avoir reçu des instructions de sa cour à ce sujet, ce que vous tâcherez de pénétrer au mieux. D'ailleurs, ma volonté est que vous devez vous bien garder d'affecter comme si cette bonne intelligence entre vous et le comte de Broglie s'était ralentie depuis la conclusion de la susdite convention, ni de marquer de réserve envers lui; tout au contraire, je veux bien vous dire pour votre direction que je ne suis point brouillé avec la France pour ladite convention, et que mes engagements pris en conséquence avec l'Angleterre ne regardent que purement et simplement la neutralité de l'Allemagne pendant la présente guerre.

Au reste, votre confident n'ayant point trouvé dernièrement certaines choses au lieu ordinaire, je présume qu'on les aura portées dans le grand dépôt; c'est pourquoi je laisse à votre considération s'il n'y aura moyen qu'il puisse pénétrer jusqu'au grand dépôt, de quoi cependant je ne saurais pas juger, en défaut de connaissance locale.

Federic.

Nach dem Concept.


7283. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Solms berichtet, Stockholm 6. Februar, dass Deputirte der schwedischen Nationalregimenter an den Reichstag gesandt worden seien, und dass dieselben, als sie in Betreff der ihrerseits dem Reichstage zu machenden Vorschläge berathschlagten, über die Form der Abstimmung in Streit gerathen seien. „Les chefs des différents régiments se sont approprié seuls le droit de votation, à l'exclusion des officiers subalternes, quoique députés, ce qui a causé plus d'une fois des altercations très vives. Pour cet effet, les officiers subalternes ont porté leur cause devant le Sénat, qui leur a adjugé non seulement le pouvoir de faire des remontrances à l'assemblée générale du corps militaire, mais aussi celui de concourir avec les chefs des régiments à la votation. Cette affaire étant finie et

Potsdam, 21 février 1756.

J'ai reçu votre rapport du 6 de ce mois. Je suis bien sensible à ce que les choses à la Diète de la Suède continuent de plus en plus à prendre un si fâcheux pli pour la cour que vous le marquez, et suis d'autant plus fâché que je l'ai prévu et averti la cour des suites que les mauvaises inspirations de ceux qui ont fait semblant peut-être de lui être attachés, sauraient entraîner.1 Quant à vous, vous ne saurez faire que d'être tranquille spectateur et de conti-



1 Vergl. Bd. X, 538; XI, 486.