<174> pour pouvoir m'en faire votre rapport. Enfin, comme il m'intéresse d'être au fait de la façon dont les deux cours impériales pensent au sujet de ma nouvelle convention, vous emploierez tout votre savoirfaire afin de m'en donner des éclaircissements, et observerez bien de quelle manière les ministres des deux cours impériales à vos lieux s'en expliquent; à quel sujet je crois que vous saurez tirer de bonnes lumières par la comtesse de Golowkin1 et que vous saurez même en apprendre quelque chose par le sieur Yorke, puisque je viens d'apprendre qu'il est passé avant-hier par Berlin un courrier que le sieur Wilhams a renvoyé de Pétersbourg à sa cour.

Federic.

Nach dem Concept.


7330. AU CAPITAINE MARQUIS DE VARENNE A MARSEILLE.

Potsdam, 6 mars 1756.

J'ai vu avec bien du mécontentement par votre lettre du 15 de février que vous vous amusiez encore en France, sans continuer votre chemin pour vous rendre à Smyrne.2 Tous ces scrupules recherchés et ces délais affectés que vous faites apercevoir, me déplaisent infiniment et peuvent causer un préjudice irréparable à mon service. Il aurait convenu que, dès que vous étiez informé qu'il n'y avait nulle occasion de partir directement de Marseille à Smyrne, vous eussiez pris vos mesures pour chercher d'autres ports pour continuer votre route. Vous deviez songer que je ne suis pas à même de vous l'indiquer d'ici. La correspondance que vous multipliez sans aucune raison pressante, fera à la fin trahir votre chiffre et vos instructions. Il est à vous de choisir telle route pour arriver à Smyrne que vous trouverez la plus sûre et la plus convenable, mais il ne vous convient pas d'altérer votre instruction au point d'aller à Constantinople au lieu de Smyrne,3 et il faut que vous vous régliez exactement sur vos instructions. Que cela vous soit dit une fois pour toutes, et que vous ne tardiez plus de quitter les agréments de la France pour vous mettre en route, afin d'arriver bientôt à Smyrne et réparer par la diligence que vous y ferez, le tort notable que vous avez déjà fait à mon service.

Federic.

Nach dem Concept.


7331. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 5. März, ein Schreiben des Markgrafen von Ansbach [d. d. Onolzbach, 18. Februar]: „à la suite de laquelle il communique [à Votre Majesté] non seulement la copie du traité de sub-

Potsdam, 6. März 1756.

Das seind alles Défaites, so Mich nicht contentiren; nach denen Familien-Pactis hätte es sich gebühret, Mir von dem Tractat, ehe



1 Vergl. S. 138.

2 Vergl. S. 85.

3 Vergl. Bd. XI, 421.