7448. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Maltzahn berichtet, Dresden 16. April: „On s'est adressé au Nonce,1 pour qu'il modérât l'emportement du prédicateur;2 qui a répondu qu'il ne saurait faire l'acquit de sa conscience qu'en disant la vérité dans ses sermons, et que, si on ne voulait pas l'entendre, il n'y avait qu'à lui interdire la chaire. Ce qui fait soupçonner en partie qu'il y a dans tout ceci quelque chose de plus suivi contre le premier ministre, c'est que plusieurs personnes de la cour du Prince Electoral ont mené des Protestants aux sermons du Jésuite, parmi lesquels quelques-uns des officiers pensionnaires ont présenté au roi de Pologne des placets, pour lui représenter leur misère.3 … Le désordre, la confusion et les malversations continuent à affaiblir la Saxe de plus en plus.“ | Potsdam, 23 avril 1756. Le rapport que vous m'avez fait du 16 de ce mois, m'a été bien rendu. Le bon père Jésuite ne portera pas bien loin son audace d'avoir osé déclamer contre le Premier, qui trouvera bientôt le moyen de l'envoyer promener, et si le Prince Électoral a été de la cabale, il est à croire que le Ministre serrera furieusement les cordons de la bourse par-devant lui. Je puis me tromper dans mes conjectures, mais je présume presque que c'est le parti français qui a imaginé cette intrigue, et que le comte de Broglie l'a ménagée adroitement. Au surplus, vous ne devez point hésiter de dire au duc de Sainte-Elisabeth qu'il dépendrait du Roi son maître de faire communication confidente au roi de Sardaigne des ouvertures que je lui avais fait faire par vous.4 Federic. |
Nach dem Concept.
7449. AN DEN OBERST VON DER GOLTZ IN HALLE.
Potsdam, 23. April 1756.
Mein lieber Obrister von Goltz. Ich habe zwar mit mehrern ersehen, was Ihr in Eurem Berichte vom 21. dieses bei Gelegenheit Meiner Euch unterm 14. dieses Monats ertheilten Finalresolution5 der dortigen Commercienangelegenheiten halber an Mich annoch gelangen lassen wollen; worauf Ich Euch aber in Antwort gebe, dass Ich Euch vorhin schon über alles beschieden habe und die dazu nöthige Nachrichten communiciren lassen, wobei Ich dann auch ohnveränderlich bleibe, und Ihr also solches nur denen sächsischen Commissaires declariren und von ihnen eine positive Erklärung fordern sollet, ob sie solches dergestalt annehmen wollen oder nicht. Ersterenfalls kann die Convention sofort zu Stande gebracht werden, letzterenfalls aber bleibet nichts anders übrig, als dass die Negociation abgebrochen wird.
1 Serra.
2 Dieses Jesuitenpaters, der in seinen Predigten gegen die Corruption im sächsischen Finanzwesen eiferte, gedenkt ein früherer Bericht Maltzahn's, Dresden 29. März.
3 Vergl. S. 232.
4 Vergl. S. 261.
5 Vergl. Nr. 7427.