7479. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.
Solms berichtet, Stockholm 23. April: „L'affaire des pierreries1 de la Reine occupe encore le comité secret, qui persiste dans la résolution d'obliger Sa Majesté à les produire, et, à ce que le comte Düben m'a dit, on y travaille pour cet effet à une lettre pour la Reine, qui, selon ce qu'un membre du comité doit avoir dit lui-même dans une compagnie, sera des plus fortes.“ | Potsdam, 8 mai 1756. J'ai reçu votre rapport du 23 d'avril, avec la lettre que vous y aviez jointe de ma sœur. Je ne saurais qu'être très mortifié des procédés très irréguliers et fort indécents dont le Sénat, sous le nom du comité secret, use envers la Reine dans l'affaire des pierreries, de sorte que je vous ordonne de parler un peu fortement au baron de Hœpken à ce sujet, dès que vous aurez eu vos audiences, en lui disant que je ne saurais pas laisser opprimer ma sœur la Reine, ni voir avec indifférence la façon indigne dont on la traitait publiquement, et qu'à moins qu'on n'en revînt pas là de soi-même, je trouverais de l'assistance pour y remedier des lieux d'où peut-être ils ne croyaient pas qu'on m'en rendrait. Enfin, vous ferez bien de parler des grosses dents sur ceci au susdit ministre. Federic. |
Nach dem Concept.
7480. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.
Knyphausen berichtet, Paris 26. April, über die französische Expedition gegen Port Mahon :2 „Comme l'on vient d'apprendre par les dernières lettres de Londres que l'escadre de l'amiral Byng a été obligée de nouveau de rentrer, par la contrariété des vents,3 et que celle de l'amiral Hawke continue de croiser à la hauteur de l'île d'Ouessant, l'on se flatte toujours que le débarquement se sera fait sans obstacle, et l'on s'attend d'un moment à l'autre à en recevoir la nouvelle.“
Auf den Immediaterlass vom 10. April4 berichtet Knyphausen, dass er dem Minister Rouillé den Wunsch des Königs eröffnet habe, Frankreich möge durch Vorstellungen beim schwedischen Senat zur Beilegung der Parteistreitigkeiten in Schweden beitragen. Rouillé „m'a fait observer, en premier lieu, que la France ne saurait faire offre de ses bons offices pour un objet de cette nature, auparavant qu'elle ne fût assurée que sa médiation serait agréable au Sénat et qu'elle serait reçue sans répugnance; que le Sénat aurait peut-être de l'éloignement à consentir à ce qu'une puissance étrangère s'ingérât dans une dispute qui concernait uniquement l'administration intérieure du royaume; mais que, quand même il agréerait une pareille médiation, il y aurait encore une seconde observation à faire, laquelle était que, le Sénat ne pouvant rien statuer sur ce qui concernait la forme du gouvernement et les limites du pouvoir qui lui avait été confié par les États, on ne saurait se flatter d'opérer avec fruit et espérance de succès à l'insu de ces derniers; que d'ailleurs Votre Majesté n'ignorerait point que la Diète actuelle avait établi une commission pour connaître des différends qui s'étaient manifestés entre le Roi et le Sénat, et que cette même“
1 Vergl. S. 298.
2 Vergl. S. 310.
3 Vergl. S. 285.
4 Vergl. Nr. 7416 S. 256.