<335> von beiden Seiten den Krieg, und wäre alle Negociation doch umsonsten; also muss man ihnen die simple Antwort schicken, die keinen aigriren kann, und bessere Zeiten abwarten. Die Note kann man an Podewils communiciren,1 dass er discursive mit dem Mitchell davon spricht, um zu sehen, wie er wegen der Sache denkt, und ob vor hier oder dar eine Passage wäre, da man mit Succès in Engelland Gebrauch davon machen kann.
Friderich.
Eigenhändig.
7500. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 18 mai 1756.
Le ministère de France ayant remis à mon ministre à Paris, baron de Knyphausen, le 4 de ce mois sa réponse à la réplique de l'Angleterre que vous m'avez envoyée en dernier lieu, et que j'avais fait communiquer à la France,2 je vous l'adresse ci-clos telle que je l'ai reçue,3 et dont vous ne laisserez pas de tirer une copie exacte et fidèle, bien collationnée, pour la communiquer aux ministres de ma part, en leur représentant que j'étais bien fâché de ce que cette réponse n'était pas telle encore que je l'aurais souhaitée pour rapprocher l'accommodement désirable, mais que je priais les ministres anglais de ne pas vouloir pour cela sister tout court toute négociation, mais bien la faire traîner encore par quelque autre réplique de sa part, où, selon mon avis, l'on ne touchera pas au fond des affaires, mais seulement aux moyens pour parvenir à rentrer en négociation pour un accommodement entre les deux couronnes, enfin de chicaner le terrain, pour me mettre à même de tenir en haleine le chipotage, jusqu'à ce que quelque évènement fournisse l'occasion de mettre plus de vigueur dans la négociation et d'y entrer tout d'un coup selon la conjoncture, pour concilier les différends.
Je viens de recevoir votre dépêche du 7 de ce mois.
Pour ce qui regarde le prince héréditaire de Hesse-Cassel et les influences que son changement de religion saurait avoir dans les affaires politiques, aussi bien que le chipotage des cours de France et de Vienne, je m'en suis amplement expliqué avec le sieur Mitchell, qui m'a promis d'en faire ses dépêches par un courrier qu'il expédiera.4 Il me reste cependant à vous dire encore que, dans les entretiens que j'ai eus avec le susdit Prince, je me suis aperçu qu'il est le plus aigri contre le Roi son beau-père5 et contre la Princesse son épouse; néanmoins, vous assurerez aux ministres que j'emploierai tous mes soins et tout ce qui me sera humainement possible, pour radoucir le Prince sur ce sujet et pour lui inspirer des sentiments de modération, sur quoi il ne sera certainement rien oublié de ma part.
1 Vergl. Nr. 7506.
2 Vergl. S. 277.
3 Vergl. Nr. 7506.
4 Vergl. S. 330. 331.
5 Georg II.