<343> Réponse mitzugestellet hat, welche aber Se. Königl. Majestät nicht mit nach Engelland communiciret, wohl aber mir befohlen haben, selbige an Ew. Excellenz mit zu communiciren, um nur Dero eigenen Gebrauch davon zu machen und, ohne die Remarques dem von Mitchell zu zeigen, dasjenige daraus vor Sich zu nehmen, um mit diesem discoursivement darüber zu sprechen und solchen zu tatonniren, wie er von der Sache denket und ob Se. Königl. Majestät demnächst von ein und anderer Passage aus denen Remarques in Engelland mit Succès Gebrauch machen könnten. Alle diese drei Abschriften sub A, B, C werden Ew. Excellenz zu Dero Papieren und vor Sich behalten können, da ich die Originalia davon allhier asserviren müssen, mithin ich von Ew. Excellenz mir gegen morgen nichts weiter zurück erbitte als nur allein obgedachte beide Originalia: den Knyphausischen immediaten Bericht und die Königliche höchsteigenhändige Resolution. Wollten übrigens Ew. Excellenz hiernächst auch noch eine Abschrift des nur erwähnten Berichtes haben, so werde kein Bedenken tragen, vor mich darüber anzufragen und alsdann solche fertigen zu lassen und Ew. Excellenz zu übersenden.
Übrigens habe annoch gehorsamst melden wollen, wie des Königs Majestät aus dem gestrigen Rapportzettel von Berlin ersehen haben, dass ein Courier an den Herrn Mitchell einpassiret ist, und Sich dannenhero von Ew. Excellenz morgen einiger Nachricht von dessen Mitbringen gewärtigen.1
Eichel.
A.
Projet de réponse à la réplique de l'Angleterre.
Si la cour britannique avait bien voulu examiner, avec encore plus d'attention qu'elle n'a fait, la réponse que la cour de France a confiée à Sa Majesté Prussienne au mois de mars dernier,2 concernant les moyens d'accommoder les différends qui subsistent en Amérique entre la France et l'Angleterre, la cour de Londres aurait jugé plus équitablement des vues et des intentions de la cour de France.
Il est certain que le consentement de Sa Majesté Très Chrétienne à remettre les choses en Amérique sur le pied où elles étaient ou devaient être suivant le traité d'Utrecht, a été de sa part une preuve sensible de complaisance pour Sa Majesté Britannique et de son désir de prévenir une rupture entre Leurs Majestés. En effet, le traité postérieur d'Aix-la-Chapelle avait seulement stipulé, à l'article 9, que toutes choses y seraient remises sur le pied qu'elles étaient ou devaient être avant la guerre terminée en 1748. Mais ce n'est point là que se bornent les avantages que la cour de France a offerts à la cour de Londres dans la vue de parvenir à une prompte conciliation. Si cette cour veut se rappeler les conditions d'accommodement contenues dans le mémoire qui lui fut remis le 14 mai 1755 par M. le duc de Mire-
1 Vergl. Nr. 7513.
2 Vergl. Nr. 7364 S. 205.