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quoi on a débité en Hollande qu'il y aurait encore un changement dans le ministère de cette cour-ci, et que le lord Holdernesse devait quitter sa place. Il n'en a jamais été question. Ce ministre a, au contraire, toujours été d'accord avec ses collègues, et l'administration actuelle est en général des plus fermes et des plus solides. Il n'y a pas même d'apparence qu'il y ait de changement de longtemps, surtout après la démarche qu'on a faite en dernier lieu par l'arrangement dont on a voulu parler en Hollande, et qui est celui dont j'ai fait mention dès le 25 novembre dernier,1 que les ministres avaient pris la résolution d'ôter les emplois à plusieurs personnes du second ordre, qui avaient voulu s'opposer dans le Parlement à leurs mesures, et entre autres à celle du traité de subsides avec la Russie,2 Le sieur Legge est de cet ordre, de même que le sieur Pitt.“

Michell berichtet, London 9. Januar: „Il n'aurait pas été difficile d'engager le ministère de cette cour-ci à nommer le sieur de Villiers pour ministre auprès de Votre Majesté,3 si sa situation n'était pas tout-à-fait changée par son mariage, et si ses affaires particulières lui avaient permis de retourner dans l'étranger.“

réponses là-dessus. D'ailleurs, vous devez me marquer particulièrement comment le ministère et la nation sont encore portés pour la paix, et quelle impression leur font les démonstrations que la France fait à présent par ses armements, de même que si le mémoire ou la déclaration qu'elle a fait adresser au sieur Fox,4 a aigri les esprits en Angleterre, ou s'il paraît plutôt que l'Angleterre ne serait pas toutà-fait éloignée de tout accommodement.

Au surplus, par les motifs que vous m'alléguez, vous n'avez qu'à laisser tomber entièrement les insinuations que je vous avais ordonné de faire, afin que le sieur Villiers me fût envoyé ici, d'autant plus que j'apprends que le sieur de Marchmont qu'on me destine,5 doit être une personne de grand mérite.

Federic.

Nach dem Concept


7210. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Berlin, 20 janvier 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. Vous connaissez mon empressement à saisir toutes les occasions où je puis vous être utile à quelque chose et contribuer au bien de vos intérêts, et c'est en conséquence que j'ai écrit6 à mon chargé d'affaires à Londres de sonder modestement la cour où il se trouve, comment celle-ci pensait à présent sur ce qui regardait l'affaire de l'établissement à constater de la Princesse votre fille aînée en Angleterre. Voici en quel sens il m'a répondu :7 que, dans le moment présent, il n'était point question de cette affaire, qui restait suspendue par trop d'autres sujets connus qu'on avait en vue pour ne pas pouvoir songer à celui-là; que ce n'était cependant nullement qu'il y ait rien de rompu, tout au contraire, on restait



1 Vergl. Bd. XI, 441.

2 Vergl. Bd. XI, 457.

3 Vergl. Bd. XI, 450.

4 Vergl. S. 32—34.

5 Vergl. S. 4.

6 Vergl. Bd. XI, 450.

7 Bericht Michell's, London 9. Januar.