7176. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A LONDRES.
Berlin, 4 janvier 1756.
Monsieur mon Frère. L'on ne saurait être plus sensible que je l'ai été aux assurances d'amitié qui me sont parvenus de la part de Votre Majesté par le canal de mon ci-devant secrétaire d'ambassade, le sieur Michell, à Sa cour. Votre Majesté peut compter qu'il n'a pas dépendu de moi de fortifier les liens du sang qui nous unissent déjà, par d'autres engagements. Je n'ai jamais été éloigné de les contracter, et, pour Lui en donner une preuve convaincante, je n'ai fait nulle difficulté de me rendre aux désirs de Votre Majesté, quant à la conclusion d'un traité de neutralité à moyenner entre nous pour la sûreté et le bien-être de l'Allemagne, dans la situation critique où se trouvent actuellement les affaires générales. Le sieur Michell que je viens de revêtir du caractère de mon chargé d'affaires à la cour de Votre Majesté, aura l'honneur de Lui expliquer sur ce sujet mes sentiments plus particulièrement. Je prie Votre Majesté de lui donner une entière créance à ce qu'il aura l'honneur de Lui dire de ma part à cet égard, surtout quand il L'assurera de l'intérêt véritable que je prends à tout ce qui La regarde, et des sentiments d'estime, d'amitié et de considération les plus parfaits avec lesquels j'ai l'honneur d'être etc.
Federic.
Nach dem Concept.