7207. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.
Solms berichtet, Stockholm 6. Januar: „L'espérance du raccommodement entre le Roi et le Sénat a déjà entièrement disparu … L'homme dont la cour s'est servie pour porter ses insinuations, n'a pas été approuvé; c'est un comte de Mejerfeld : Il est à la vérité pour le Sénat, mais dans son parti même on le regarde comme un homme de peu de conséquence … La cour n'a pas voulu donner la commission à quelque personne distinguée, pour ne pas paraître d'avoir fait des avances; car c'est encore le point préliminaire que le Sénat devait faire le premier pas.“ | Berlin, 20 janvier 1756. Votre rapport du 6 de ce mois m'a été bien rendu, par lequel je ne vois que trop que la cour où vous vous trouvez fait tant de fausses démarches que personne ne saura l'en retirer, ce dont je suis cependant très fâché. Quoique je n'aie jamais prêté attention aux bruits qui ont couru sur la fuite du jeune prince Iwan,45-2 que je n'ai regardés que comme des rêveries de quelque étourdi qui se plaisait d'en imposer au public, néanmoins, parceque vous me marquez que la nouvelle qu'on en avait eue en Suède, se confirmait présentement,45-3 ma volonté est que vous [deviez] tâcher de bonne manière d'approfondir au mieux cette nouvelle, afin de pouvoir me marquer, avec autant de certitude qu'il sera possible, ce qui en est effectivement ou non. Federic. |
Nach dem Concept.
<46>45-2 Vergl. S. 7.
45-3 Vergl. Nr. 7208.