7404. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A MAGDEBOURG.
Potsdam, 6 avril 1756.
Monsieur mon Cousin. Comme je n'ai rien de plus à cœur que la conservation de la bonne intelligence et de l'harmonie avec la cour de Brunswick, j'ai été très sensible des soins et des peines que Votre Altesse a bien voulu prendre pour concilier mes intérêts avec ceux du duc régnant de Brunswick et pour prévenir tous inconvénients qui pourraient être une suite de ces différends, dont Elle vient de me donner encore une preuve signalée par Sa lettre du 3 de ce mois. De mon côté, toujours dans les mêmes dispositions et sentiments d'estime et de considération pour le Duc, j'aurais souhaité que Son Altesse Se soit expliquée d'une manière moins vague244-5 sur les moyens de concilier ceci, et qu'il Lui ait plu de prendre en considération que jamais je n'aurais fermé l'ancienne route et qu'il n'y va nullement de ma faute, si j'ai été forcé par les Saxons mêmes de hausser par représailles les impôts sur les marchandises saxonnes qui passent par mes États,244-6 uniquement dans la vue de rendre les Saxons plus raisonnables sur les iniques procédés contre mes sujets négociants par la Saxe; mais, ces torts redressés de leur part, tout sera remis sur l'ancien pied. Votre Altesse peut être<245> assurée des sentiments d'estime et d'amitié avec lesquels je serai à jamais, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.
244-5 Das durch den Prinzen Ferdinand zur Kenntniss gegebene Schreiben des Herzogs vom 1. April liegt nicht vor.
244-6 Vergl. Bd. XI, 485.