7501. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.
Potsdam, 18 mai 1756.
La dépêche que vous m'avez faite du 7 de ce mois,338-1 m'a été fidèlement rendue, sur laquelle je ne saurais vous dire cette fois-ci que, quoique je croie que les Français ont sujet d'être mécontents de plusieurs démarches des Anglais relativement à leurs différends en Amérique, je suis cependant très fâché de ce que je vois la France si éloignée encore à prêter les mains aux expédients qui sauraient conduire à un accommodement. En attendant, je ne laisserai pas de communiquer fidèlement aux Anglais la réponse à leur réplique, dont cependant je ne me promets pas le succès désirable, vu que, selon ce que mes lettres de Londres m'apprennent,338-2 quoique indécis encore sur le parti que l'on prendrait après l'expédition de la France contre Minorque, pour lui déclarer la guerre ou pour attendre sa déclaration, on était, avec cela, bien résolu de ne se relâcher en rien des prétentions qu'on croit avoir contre la France, au cas même qu'elle s'empare de l'île de Minorque.
Federic.
Nach dem Concept.
<339>338-1 Zwei Berichte Knyphausen's vom 6. und 7. Mai enthalten, der erste (6. Mai) in den Beilagen die Actenstücke der französisch-englischen Ausgleichsverhandlungen (vergl. Nr. 7506), der zweite (7. Mai) unter anderem die in dem Immediaterlass an Michell vom 18. Mai (Nr. 7500) wiedergebenen Nachrichten über die Unterhandlungen Starhemberg's.
338-2 Bericht Michell's, London 7. Mai. Vergl. Nr. 7500.