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Ich bin also der Meinung, dass durch alle diese zusammengesetzte Arrangements Ihr wenigstens auf ein Jahr voraus in dem nöthigen Vorrathe von Gelde gesetzet sein werdet.1

Friderich.

Nach dem Concept.


7780. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 30. Juli, ein Antwortschreiben des hannoverschen Präsidenten von Münchhausen, d. d. Hannover 25. Juli, auf das vom Könige befohlene Schreiben des preussischen Cabinetsministeriums vom 20. Juli;2 „Ce ministre, après avoir témoigné que lui non seulement, mais encore tout le ministère hanovrien avaient été charmés de cette réponse et en particulier des assurances qu'il avait plu à Votre Majesté de lui faire donner, qu'Elle remplirait ponctuellement, le cas existant, Ses engagements avec le roi d'Angleterre, pourvu qu'Elle n'en fût pas détournée par les Autrichiens et la Russie, a fait connaître en même temps qu'il était bien persuadé que Sa Majesté Britannique ferait tout au monde pour procurer à Votre Majesté du côté de la dernière toute sûreté, mais que, pour y parvenir d'autant mieux, il fallait espérer des sentiments de modération de Votre Majesté et de Son désir pour le maintien de la tranquillité de l'Allemagne, que les arrangements qu'Elle Se voyait indispensablement obligée de faire dans le moment présent, seraient tels qu'ils n'engageassent pas l'Impératrice-Reine3 à prendre des mesures qui pourraient aboutir à une rupture de paix dans l'Empire … Le baron de Münchhausen en a, au reste, cru devoir avertir Votre Majesté très humblement, en conformité des étroites liaisons qui subsistent entre Elle et sa cour, par un post-scriptum que nous avons tout de même l'honneur de joindre ici, que la cour de Vienne faisait faire partout les plus sinistres insinuations contre les campements que Votre Majesté allait former, pour Se garantir par là de toute surprise, et qu'elle voudrait les faire envisager comme un dessein décidé de Sa part d'attaquer ouvertement l'Impératrice-Reine.“

Potsdam, 30. Juli 1756.

Des Königs Majestät haben auf einliegenden Bericht zur mündlichen allergnädigsten Resolution zu melden befohlen: dass alles recht sehr gut wäre, dass aber auch Se. Königl. Majestät nicht vom Humeur wären, Sich von Dero Feinden ecrasiren, noch, wenn deren übele Dispositiones zu stark würden, Sich präveniren zu lassen. Sie schrieben dieses als ein wahrer Freund und Alliirter von des Königs von Engelland Majestät und versicherten Sich, dass man zu Hannover davon keinen übelen Gebrauch machen würde; im übrigen wären des Königs von Grossbritannien Majestät schon von allem übrigen informiret.4

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



1 Vergl. S. 136.

2 Vergl. S. 79.

3 Vergl. S. 121.

4 Vergl. Nr. 7758.