<231> avec le roi de Prusse, se croyant avec l'assistance de la Russie et de la France assez forte pour réduire ce Prince aux termes qu'elle voudra.

Nach der Ausfertigung im British Museum zu London. Der Zusatz zu dem Schreiben eigenhändig.


7866. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Knyphausen berichtet, Compiègne S. August: „L'intimite qui a régné pendant quelque temps entre l'ambassadeur d'Espagne et le ministère de France,1 s'est refroidie considérablement depuis la prise du fort Saint-Philippe,2 au lieu d'avoir augmenté, ainsi qu'on s'y était attendu … Ce changement subit fait soupçonner à plusieurs personnes qu'il pourrait bien être que le ministère anglais eût fait porter des plaintes en Espagne contre la conduite de cet ambassadeur, et qu'il ait eu quelque mercuriale à cet égard. Malgré ce refroidissement, il est certain que la négociation qu'on a entamée entre les cours de Vienne et d'Espagne relativement à l'échange des duchés de Parme et de Plaisance,3 continue avec chaleur, et que cet objet est peut-être celui auquel la France prête le plus d'attention dans le moment présent … On commence, au reste, à appréhender fortement ici que l'amiral Hawke n'ait formé le dessein de s'emparer de l'île de Corse,4 et que ce ne soit là l'objet de l'apparition qu'il vient de faire dans les parages de l'île de Minorque. Un pareil évènement serait d'autant plus fâcheux pour la France que l'île de Corse est pourvue de différents beaux ports et de plusieurs rades spacieuses où l'escadre anglaise pourrait séjourner tranquillement, et qu'il ne serait peut-être pas difficile de fortifier. Quoi qu'il en soit, on paraît être résolu ici, au cas que l'amiral Hawke ait effectivement exécuté cette entreprise, d'aller combattre l'escadre anglaise, pour se frayer le chemin à une descente dans l'île, et ce serait pour lors le sort des armes qui disposerait de l'empire de la Méditerranée en faveur d'une des puissances belligérantes.“

Potsdam, 18. August 1756.

Da des Königs Majestät morgen Vormittag von hier eine kleine Reise nach Berlin thun werden, so haben Dieselbe mir befohlen, an Ew. Excellen2 zu schreiben und von Höchstderoselben wegen zu melden, wie Dieselbe zuforderst und vor Dero Ankunft noch dem Herrn Mitchell die letztere Dépêche des Herrn von Knyphausen, vom 8, dieses, communiciren und lesen lassen möchten.

Demnächst soll ich an Ew. Excellenz annoch communiciren, was gedachter Herr von Knyphausen in seinem Schreiben ad manus unter selbigem Dato von einem mit dem Minister Rouillé gehabten Entretien gemeldet hat.5 Sr. Königl. Majestät Intention deshalb ist, dass Ew. Excellenz womöglich vor Sr. Königl. Majestät morgenden Ankunft mit dem Marquis de Valory, jedoch ohne ihn das Ew. Excellenz communicirte sehen zu lassen, sprechen und ihm insinuiren möchten, dass, nachdem der Duc de Nivernois von Berlin zurückgegangen wäre,6 der französische Hof nichts gegen Se. Königl. Majestät sprechen noch äussern lassen; da aber jüngsthin der Minister Rouillé sich auf eine gewisse Art gegen den von Knyp-



1 Vergl. S. 179; Bd. XII, 515.

2 Vergl. S. 112.

3 Vergl. S. 131.

4 Vergl. S. 224.

5 Vergl. S. 233.

6 Vergl. Bd. XII, 241.