<270>

Si Sa Majesté Prussienne a telle intention, je prends la liberté d'offrir à Sa Majesté mes petits services à cette occasion, n'ayant rien plus à cœur que de mériter l'approbation et de procurer les intérêts d'un Prince dont la conduite envers le Roi notre maître doit inspirer à tout Anglais la plus vive reconnaissance.

Je vous prie de faire réponse à celle-ci au plus tôt. En attendant, soyez assuré que les choses se remettent à vue d'ceil, et que les actions de M. Douglas1 baissent de jour en jour.

Je compte de dépêcher un courrier pour l'Angleterre en dix jours d'ici, par lequel je vous écrirai plus au long. Je suis etc.“

Potsdam, 24 août 1756.

On ne saurait, Monsieur, être plus sensible que je l'ai été à l'attention que vous m'avez marquée en me communiquant à la suite de votre lettre du 22 de ce mois les bonnes nouvelles qui vous sont entrées de Russie. Je suis très content; je dois néanmoins vous prier de m'accorder encore quelque petit délai jusqu'à la réception de la réponse et déclaration finale de la cour de Vienne, que j'attends à toute heure. En cas qu'elle soit de nature à pouvoir m'en contenter et n'être obligé à recourir à des extrémités, je compte alors de m'entretenir avec vous sur les arrangements qu'il faudra prendre pour envoyer de ma part un ministre à Pétersbourg.2 Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Public Record Office zu London.


7903. AN DEN ETATSMINISTER VON SCHLABRENDORFF IN BRESLAU.

Potsdam, 24. August 1756.

Ich gebe Euch auf Euren Bericht vom 22. dieses wegen der von des Fürsten Bischofs Liebden angerathenen weitern Eloignirung des bisherigen Weihbischofs Graf von Almesice hierdurch in Antwort, dass bei nunmehrigen Umständen und da der Krieg nicht weiter zu evitiren ist, gedachter Graf Almesice von Euch nach Magdeburg geschaffet werden muss, um währenden Krieges allda, so wie es mit denen Verdächtigen von der katholischen Geistlichkeit im vorigen Kriege gehalten worden, so lange zu bleiben, bis der Krieg geendiget sein wird. Ich habe auch bereits dem Gouvernement zu Magdeburg das Nöthige deshalb bekannt gemachet.

Friderich.

Nach dem Concept.


7904. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WINTERFELDT IN BERLIN.

Potsdam, 24. August 1756.

Mein lieber Generallieutenant von Winterfeldt. Weilen Ich bewegender Ursachen halber vor gut gefunden, den Ausmarsch derer



1 Vergl. Bd. XII, 513.

2 Vergl. Bd. XII, 415.