7933. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 26. August: „Le comte de Puebla est venu ce matin chez moi pour me remercier de la bonté que Votre Majesté a eue de relâcher les chevaux de remonte qu'un certain livrancier avait achetés pour le service de sa cour,1 et pour me présenter en même temps le mémoire ci-joint,2 dans lequel il se plaint amèrement de ce qu'un de ses domestiques, nommé Santo, expédié d'ici à cheval le 23 de ce mois, partant avec sa livrée, pour porter des dépêches à Baruth, et muni d'un passeport signé de sa main, a été arrêté par le détachement des chasseurs de Votre Majesté à Mittenwalde et conduit auprès de leur commandant à Zossen, avec son cheval et ses dépêches.“ | Potsdam, 27. August 1756. Er soll dem Grafen von Puebla sagen, wie er seinen Domestiquen wieder bekommen, und solcher gleich losgelassen werden solle. Dabei er dem Grafen von Puebla poliment zu sagen hat, wie er sich vor dieses Mal übel genommen; denn seine Couriers allemal respectiret werden würden, wann und wohin er solche oder auch Estafettes sendete. So wie aber gemeldet worden, so sei der angehaltene Mensch weder den Postweg noch die ordentliche Strasse geritten, sondern auf einen Schlupfweg, da er das Ansehen gehabt, als ob er heimlich entwischen wollen, welches dann allein Gelegenheit gegeben, dass solcher sich verdächtig gemachet, als ob er vielleicht etwas criminelles begangen und deshalb durch Schlupfwege sich mit der Flucht davon machen wollen. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
7934. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 27 août 1756,
Vous parlerez au ministre saxon, le sieur de Bülow, pour lui dire de bouche de ma part que, la situation présente de mes affaires et les procédés injustes de la cour de Vienne et les desseins dangereux qu'elle manifestait, sans vouloir entrer en aucune explication raisonnable, m'ayant forcé d'en venir à des extrémités avec elle, quoi que j'aie pu faire pour éviter tout ce qui saurait troubler la tranquillité publique, et, m'étant vu par une suite naturelle obligé de faire marcher un corps d'armée par la Saxe, j'en avais fait part à sa cour,3 et que, quant à lui, je voulais bien l'assurer que c'était une fâcheuse nécessité qui m'avait obligé de prendre le passage par les États du Roi son maître, pour prendre mes précautions de manière à ne pas retomber dans la situation où la cour de Saxe m'avait mis pendant les années 1744 et 1745. Que, malgré cela, on aurait tous les ménagements que les circonstances permettraient pour les États du Roi son maître; que mes troupes se conduiraient avec ordre et discipline, et que, du reste, on
1 Vergl. Nr. 7893.
2 D. d. Berlin 26. August.
3 Vergl. Nr. 7915.