7992. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A BERLIN.
Mitchell meldet, Berlin 4. September, dass ihm ein Erlass seiner Regierung vom 27. August zugegangen sei, „, … par laquelle je trouve que le Roi a eu la précaution de prévenir la cour d'Espagne à l'égard de la conduite de Votre Majesté et de faire sentir à cette cour que Votre Majesté ne peut pas être considérée comme l'agresseur. On me marque aussi que le Roi trouve des difficultés inattendues par rapport aux troupes subsidiaires, et je suis ordonné de prier Votre Majesté de vouloir bien indiquer quelle conduite il faut tenir pour réussir auprès du duc de Brunswick et du landgrave de Hesse-Darmstadt.1 Le comte de Podewils m'a communiqué la lettre du roi de Pologne et la réponse de Votre Majesté;2 j'en ai envoyé des copies en Angleterre et en Russie, j'ai aussi écrit au chevalier Williams en chiffre, selon l'intention de Votre Majesté.“ | Camp de Roth-Schœmberg, 7 septembre 1756. Monsieur Mitchell. La lettre que vous m'avez faite du 4 de ce mois, m'a été bien rendue, et j'ai été extrêmement sensible aux soins que Sa Majesté Britannique a bien voulu prendre pour prévenir la cour d'Espagne sur les motifs qui m'ont obligé de songer aux moyens efficaces pour obvier aux mauvais desseins des Autrichiens contre moi. Je vous sais, d'ailleurs, tout le gré imaginable de votre attention pour avoir bien voulu écrire au chevalier Williams selon mes intentions; soyez persuadé, Monsieur, que ma reconnaissance de vos procédés amiables à mon égard est sans bornes, et que de ma part je n'oublierai rien de ce qui peut cimenter de plus en plus cette heureuse union qui règne entre le Roi votre maître et moi. Quant au duc de Brunswick et à la façon de se prendre avec lui pour réussir auprès de lui, il n'a point tenu à moi de le rectifier sur quelques préjugés qu'il avait conçus relativement à un traité à faire avec lui;3 je suis cependant toujours du sentiment qu'un voyage de votre part pour quelques jours à Brunswick, sous le prétexte que je vous ai déjà marqué, fera beaucoup de bien et déterminera ce Prince à achever la négociation. Je souhaiterais de pouvoir dire la même chose du prince de Hesse-Darmstadt, sur lequel les intrigues et les insinuations du général Pretlack4 ont tant opéré qu'on n'ose rien espérer de lui dans le moment présent. Et, sur ce, je prie Dieu etc. Federic. |
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.
7993. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IM LAGER BEI FISCHBACH.
[Roth-Schömberg,] 7. [September 1756].5
Ich habe grosse Mühe zu glauben, dass der Suceurs derer Oesterreicher reell ist, dieweil Browne sein ganzes Corps nicht stärker als
1 Vergl. S. 353.
2 Vergl. Nr. 7955 und S. 324.
3 Vergl. Nr. 7891.
4 Vergl. Bd. XII, 496.
5 „Praes. den 7. September ½ 12 Uhr“ .