père d'empêcher, me trouvant toujours à portée sur leur flanc droite. Je compte être le 13 ou le 14 au plus tard de l'autre côté de Glatz. Comme je quitte aujourd'hui la Haute-Silésie, j'envoie un second bataillon de grenadiers pour renforcer Cosel.“ | Si, après cela, vous savez leur donner de l'alarme du côté gauche d'Olmütz vers les frontières de Bohême, cela pourra, à ce que je me persuade, opérer pareillement un très bon effet. L'armée saxonne est à l'agonie, elle a pris à la vérité un terrain où l'on ne sait l'attaquer que très difficilement, mais elle n'a ni vivres ni provisions, ni n'en saura tirer d'aucun endroit par la position de mon armée; elle travaille à se retrancher, mais j'espère de les avoir à bon marché en peu de jours. Mon avant-garde entrera demain, le 13, en Bohême; en attendant, je resterai ici, d'où je ne partirai pas, avant que d'avoir fini avec les Saxons. Federic. |
Nach dem Concept.
8015. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP DE GROSS-COTTA.
Sedlitz, 12 septembre 1756.
Monsieur mon Cousin. Pour répondre aux différentes questions que vous m'avez faites par la lettre du 11 de ce mois, je vous dirai que, quant au débouché pour entrer en Bohême, je pense vous avoir déjà dit que vous marcherez à Peterswalde et prendrez ensuite le camp d'Eulau, pour vous approcher de l'Elbe.
D'ailleurs, Votre Altesse jugera Elle-même qu'il ne m'est pas possible de lui répondre positivement sur toutes les diverses questions qu'Elle me fait, vu qu'il faut absolument qu'Elle dirige Ses opérations selon les circonstances et selon qu'Elle trouvera l'ennemi en force ou non; car quant au détachement que vous ferez prendre Tetschen, il faut bien que cela se règle conformément à la circonstance, si l'ennemi y est en force ou faible: au premier cas, il faudra détacher plus de troupes, et moins au second cas. Je ne puis pas répondre autre chose sur ce que vous laisserez à Tetschen, quand vous l'aurez emporté, savoir plus ou moins, selon que l'ennemi sera plus ou moins fort. Pour ce qui regarde en combien de corps vous vous établirez, il faut encore que Votre Altesse Se règle selon l'ennemi; s'il est là en force, Elle ne séparera point les troupes, mais restera ensemble. S'il n'y a que des pandours et de pareilles gens, il faudra cependant que 6 à 7 bataillons restent ensemble avec quelque cavalerie et que ces postes se retranchent pour ne pas être exposés à des affronts; mais s'il y a des troupes régulières en force, il faut que Votre Altesse tienne Ses troupes ensemble. Je ne saurais que faire la même réponse, quant au point de ralliement, au cas qu'un corps considérable de l'ennemi viennne à