<401>

8052. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUN SCHWEIG-BEVERN IM LAGER BEI DOBERZEIT.

Hauptquartier Gross-Sedlitz, 16. September 1756.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Ew. Liebden danke für die Mir in Dero Schreiben vom 16. dieses gegebene Nachricht von einiger im sächsischen Lager geschehenen Veränderung mit der Cavallerie, wovon Ich denn auch und von denen Ursachen, so sie dazu gebracht haben, bereits benachrichtiget und informiret worden bin. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


8053. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

[Sedlitz], 16 [septembre 1756].1

Ma très chère Soeur. Les deux officiers du Margrave2 sont arrivés et m'ont apporté votre chère lettre. Je vous en rends mille grâces, ma chère sœur. Si désormais vous voulez adresser mes lettres à Dresde, je crois que ce sera le parti le plus sûr. Je suis ici en pourparler avec le roi de Pologne, j'espère que cela finira bientôt. Après quoi, nous irons en Bohême, mon avant-garde y est déjà.3 Browne n'est pas encore en force pour entreprendre. Ne craignez rien, ma chère sœur, et soyez persuadée de la tendresse avec laquelle je suis, ma très chère sœur, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


8054. AU ROI DE POLOGNE A STRUPPEN.

Schreiben des Königs von Polen, Struppen 15. September: „Monsieur mon Frère. Les malheurs qui arrivent à mes Etats héréditaires, ne devont pas me faire oublier ce que je dois à mon royaume, dans lequel la Diète ordinaire doit s'ouvrir le 4 du mois prochain,4 je profite des assurances que Votre Majesté m'a encore réitérées par Sa lettre du 12,5 pour La prier de m'accorder pour moi, mes deux princes, mon ministre et ma suite en toute sûreté le libre passage d'ici en Pologne. Je passerai par Breslau, comme la route où il sera le plus aisé d'assembler les chevaux nécessaires, qui seront au nombre d'environ 130. Ne doutant aucunement que Votre Majesté ne m'accorde ma demande, Elle voudra bien avoir la bonté de m'envoyer d'abord un couple de passe-ports pour deux officiers que je voudrais expédier pour m'ordonner les chevaux et les gîtes en chemin. Je suis avec la plus parfaite estime et considération, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Auguste Roi.“

Schreiben des Königs von Polen, Struppen 16. September: „Monsieur mon Frère. Lorsque j'ai voulu envoyer mon autre lettre par un trompette au général



1 In der Vorlage von der Hand der Markgräfin: d'août 1756.

2 Zwei Officiere des Markgrafen, die sich im Hauptquartier des Königs eine Zeitlang aufzuhalten wünschen.

3 Vergl. S. 392.

4 Vergl. S. 306. 384.

5 Nr. 8013.