<93> protestante, il saurait beaucoup contribuer à ce que les États prissent la résolution de s'entendre là-dessus avec l'Angleterre par rapport aux mesures à prendre, si l'on pouvait inspirer de bons sentiments làdessus au comte de Bentinck, surtout dans le moment présent où il était honteux d'avoir été la dupe du comte Kaunitz, qu'il avait soutenu toujours être bien intentionné; mais que le meilleur moyen de le conduire et de le faire agir, était de se servir du prince Louis, frère de Votre Altesse, pour qui il avait beaucoup de respect et de déférence. L'on m'ajoute qu'on saurait assurer et même en répondre que ce Prince était parfaitement bien intentionné, et que le zèle avec lequel il avait soutenu autrefois la cour de Vienne, était le garant le plus sûr qu'ayant été [trompé] cruellement, il soutiendrait la bonne cause aujourd'hui en sorte qu'il ne demanderait mieux que de lier la République avec le roi d'Angleterre et avec moi; à quoi il pouvait contribuer indirectement beaucoup.

Voilà en termes précis ce que cet avis comprend. Je laisse à la pénétration de Votre Altesse si Elle en voudra faire l'usage convenable dans un moment où il faut qu'on songe à de bonnes mesures à prendre pour ne pas être accablé de la préponderance du parti contraire. Votre Altesse saura en même temps assurer de ma part au Prince Son frère de l'estime et de la considération parfaite que je lui ai gardées invariablement, tout comme de ma confiance envers lui. Je crois que Votre Altesse contribuerait par là beaucoup au soutien de la bonne cause; pour moi, je Lui en aurais une obligation infinie, étant avec les sentiments de toute la considération possible et l'amitié sans bornes, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le très bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.


7726. AU DÉPARTEMENT DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 19. Juli, nach Ablehnung des von ihnen unterbreiteten Vorschlages zur Absendung eines preussischen Vertreters nach Schwerin:1 „Nous prenons la liberté de demander les ordres [de Votre Majesté] dans le plus profond respect si Elle n'agréerait peut-être pas qu'il fût adressé au sieur d'AIbedyll, que le roi d'Angleterre vient de faire dépêcher pour la cour de Schwerin, un plein-pouvoir signé de la part de Votre Majesté, pour pouvoir en tout cas mettre la dernière main en Son nom à l'accommodement mis sur le

[Potsdam, juillet 1756.2

Bon; mais que le nom de l'Empereur ne s'y trouve pas.

Federic.



1 Vergl, S. 83.

2 Ein Praesentatum fehlt auf dem an das Ministerium zurückgegangenen Bericht; die Vollmacht für Albedyll datirt vom 24. Juli.