7688. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

[Potsdam,] 12 [juillet 1756].

Ma très chère Sœur. J'ai reçu hier la lettre remplie de tendresse et d'amitié que vous avez eu la bonté de m'écrire. Nous nous trouvons à peu près ici dans la même situation qu'il y a huit jours, nous préparant à tout évènement, et cependant n'en faisant pas assez pour donner de l'ombrage, qu'à ceux qui en veulent prendre. Je prends à présent les eaux d'Éger, qui me font un bien infini. Il y a eu un grand tapage en Suède.58-1 J'ai tant prié ma sœur de se tenir tranquille! mais il n'y a pas eu moyen. Cela est très fâcheux et vient fort mal à propos dans les circonstances présentes. Je ne vous en dis pas davantage, ma très chère sœur, de crainte de vous ennuyer, vous priant de me croire avec la plus parfaite tendresse, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



58-1 Vergl. S. 56.