7752. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

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Solms berichtet, Stockholm 13. Juli, über den Antheil der Königin an der letzten Verschwörung gegen den Senat:118-1 „Il n'a jamais paru douteux que la Reine n'en ait eu connaissance, savoir du fait même; mais on est persuadé présentement que le plan a été fait sous ses yeux et approuvé par elle … Les esprits sont animés contre elle, d'une façon qui surpasse toute imagination. Il est très certain qu'on a délibéré au commencement s'il fallait l'enfermer dans le pays ou la renvoyer à Berlin, et il y a encore dans

Potsdam, 24 juillet 1756.

J'ai vu avec autant de chagrin que de douleur ce que vous m'avez marqué par votre rapport du 13 de ce mois. Vous savez que je n'ai rien épargné pour déhorter toute violence et pour donner des conseils modérés tendant à une bonne réconciliation avec le Sénat, et que je ne suis entré pour rien dans toute cette malheureuse affaire;

le parti dominant des gens assez violents qui croient que la Suède ne pourra être tranquille, aussi longtemps qu'elle y sera, et qu'à cause de l'ascendant qu'elle avait acquis sur l'esprit du Roi, il fallait obliger celui-là à se séparer d'elle. Mais, à l'heure qu'il est, je crois pouvoir assurer Votre Majesté que l'orage qui menaçait de tombet sur la Reine, passera encore cette fois-ci … On n'est intentionné d'agir contre la personne de la Reine à la rigueur, de cacher, autant qu'on peut, ce qu'il y a d'aggravant pour elle dans la déposition des criminels d'Etat. C'est pourquoi, quand la commission rendra, à la fin du procès, compte aux Etats de toute l'affaire, elle omettra les endroits de ses protocoles dans lesquels le nom de la Reine a paru; mais, après que les prisonniers auront été exécutés, le comité veut envoyer tous les protocoles en entier par une députation à la Reine, les lire devant elle et lui faire ensuite des remontrances convenables au sujet. On peut bien s'imaginer que ce ne sera pas dans les termes les plus modérés; mais, dans les circonstances présentes, elle doit être bien aise d'être quitte à ce prix-là.“

aussi n'y puis-je porter aucun secours. Mais ce que je vous recommande extrêmement, c'est de chercher l'occasion pour dire de ma part à ma sœur que je la priais au nom de Dieu en bon et fidèle frère de se ranger à la modération et de ne point laisser voir de la vivacité; sans quoi, tout serait perdu et sa ruine immanquable.

Federic.

Nach dem Concept.



118-1 Vergl. S. 28. 56.