7894. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.
[Potsdam], 23 [août 1756].
Ma très chère Sœur. J'ai reçu votre lettre avec bien du plaisir, puisqu'elle est une marque du rétablissement de votre santé. Je suis bien fâché, ma chère sœur, que vous ne soyez pas contente de la nouvelle Jérusalem.264-3 Je crois que le séjour d'Erlangen, tant pour l'air que pour l'agrément, vous conviendra mieux que celui de Baireuth.
J'attends ici la réponse de la reine de Hongrie qui va décider de la paix ou de la guerre; je voudrais l'avoir déjà reçue, pour savoir à quoi m'en tenir, n'ayant rien de plus inquiétant dans le monde que l'incertitude. Daignez me conserver votre précieuse amitié et soyez persuadée de la parfaite tendresse avec laquelle je suis, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
<265>264-3 Das neue Schloss des Markgrafen.