7971. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Torgau, 3 septembre 1756.
J'ai reçu votre rapport du 25 d'août. Vous marquerez d'abord au Grand-Général de la Couronne que, par un motif d'attention que j'avais à me prêter à tout ce qui lui [peut] faire plaisir, j'avais d'abord donné des ordres positifs à ce que les gens de l'évêque de Cracovie qui avaient été arrêtés à l'occasion des différends entre celui-ci et le comte Henckel,335-2 fussent relâchés, et que j'avais d'ailleurs fait mes ordres à mes ministres,335-3 pour que ces différends fussent examinés et conciliés avec la justice la plus impartiale. Je ferai encore moi-même ma réponse au susdit Grand-Général, que les occupations présentes ne m'ont pas permis de faire d'abord.335-4 En attendant, vous n'oublierez rien de tout ce qui [peut] contribuer à faire conserver à ce grand homme les sentiments qu'il marque à mon égard, que je regarde toujours comme le vrai soutien de la liberté de la République.
Vous ferez d'ailleurs quelque compliment au général Mokranowski sur la justice que ses compatriotes ont faite à ses talents et à sa dextérité qu'ils doivent respecter en lui.335-5
Federic.
Nach dem Concept.
335-2 Vergl. S. 159.
335-3 Erlasse an Schlabrendorff und an Podewils-Finckenstein, d. d. Torgau 3. September.
335-4 Die Absicht des Königs scheint nicht ausgeführt worden zu sein. Wenigstens liegt kein einziges Schreiben an Branicki vor.
335-5 Der General Mokranowski war zum Reichstagsnuntius erwählt worden.