8028. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Benoît berichtet, Warschau 4. September: „Nous venons de recevoir dans ce moment la nouvelle par un courrier que Sa Majesté Polonaise ne se rendra pas dans son royaume. Sadite Majesté a écrit à cette occasion des lettres circulaires aux principaux sénateurs et aux ministres, par lesquelles elle leur expose les motifs qui l'en empêchent, qui sont les circonstances critiques des conjonctures présentes. On m'assure en même temps que Votre Majesté a fait désarmer les troupes saxonnes qui se sont trouvées dans Son chemin en traversant cet électoral, et qu'Elle a mis des garnisons à Leipzig, Wittenberg et autres places de la Saxe. Comme on ne sait pas si cela est, ni ce qui peut y avoir donné lieu, cette nouvelle cause ici une consternation générale qui est augmentée par la désolation dans laquelle est la plus grande partie de cette ville, qui avait bien compté de se relever un peu par le profit qu'elle retirerait de la présence de la cour, de l'état délabré dans lequel elle est. Le courrier qui a apporté ces nouvelles, a été précédé par un autre qui arriva ici avant-hier, pour aller au plus vite à Pétersbourg. Il est à présumer qu'il avait apparemment des commissions relatives aux événements susmentionnés, sur lesquels je ne doute pas que Votre Majesté ne veuille m'éclaircir en son temps, pour que je puisse répondre à toutes les différentes questions qu'on me fait à ce sujet. …Enfin, tout le monde est consterné, et l'on ne sait que se dire à ce sujet.“ | Sedlitz, 13. September 1756. Das Ministère muss ihn besonders wohl von allem, was mit Sachsen passiret, instruiren und vollenkommen au fait setzen, auch ihm ohne alles Bedenken das Précis der Brühl'schen Correspondenz384-3 communiciren, damit er dorten wissen und sehen könne, was vor Ursachen Ich gehabt, Mich wegen der Sachsen in Sicherheit zu setzen. Welches alles bald geschehen muss, ehe man dorten alles gegen Mich präveniren kann. |
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin n. September, über das Gerücht, dass die Kaiserin 20,000 Mann zum Angriff gegen Cleve bei Rœrmond versammele.385-1 „Cette nouvelle nous a fait naître l'idée s'il ne Lui plairait pas de faire par Son chargé d'affaires de Hellen dire à la république de Hollande : que Votre Majesté Se flattait que, par amitié pour Elle et ses propres intérêts, e lie prendrait extrêmement à cœur que les États de Clèves ne tombassent jamais en d'autres mains, et principalement dans les conjonctures présentes, que la République voudrait bien les protéger, pendant que Votre Majesté allait empêcher que la cour de Vienne n'introduise un despotisme dans l'Empire et qu' elle n'opprime la religion protestante;385-2 que Votre Majesté espérait qu'au cas qu'on voudrait faire envahir hostilement Ses Etats de Clèves, la République ferait dès aussitôt déclarer qu'elle regardait ce pays comme une barrière pour la sûreté de ses propres Etats et qu'elle se trouvait, par conséquent, dans la nécessité de les défendre de tout son pouvoir, ainsi qu'elle l'avait déjà fait ci-devant dans de pareilles conjonctures relativement aux susdits pays de Clèves, lesquels dans toutes les guerres précédentes ont toujours été compris dans la neutralité de la République.“ | Recht sehr gut, und sollen sie es nur sonder einigen Anstand besorgen.385-5 |
Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 11. September, ein Schreiben des hannoverschen Geheimrathspräsidenten von Münchhausen an den Grafen Podewils.385-3 Münchhausen spricht die hohe Befriedigung König Georg's über den Entschluss des Königs von Preussen aus, von den an England verpfändeten sächsischen Aemtern bei dem Durchmarsch durch Sachsen keinerlei Leistungen zu fordern385-4 … „Ce ministre a, cependant, observé qu'on avait eu à Hanovre la nouvelle que les gens du bailliage de Sangerhausen avec son district avaient été cités par Son Altesse Monseigneur le prince Ferdinand de Brunswick de comparaître à Leipzig, pour y convenir de la livraison des contributions et des fourrages nécessaires, quoique cette terre avec | Wenn es geschehen, so ist es ein pures Versehen aus Mangel gnugsam gehabter Information, und habe Ich sogleich befohlen,385-6 dass es redressiret und, was etwa zur Ungebühr gehoben worden, wiedergegeben werden soll. |
ses appartenances se trouvât également sous le nombre de celles de Saxe qui ont été hypothéquées à Sa Majesté Britannique.“ |
Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung- des Cabinetssecretärs.
384-3 Vergl. S. 307—309.
385-1 Vergl. Nr. S026.
385-2 Vergl. S. 383. 389.
385-3 D. d. Hannover 5. September.
385-4 Vergl. S. 298.
385-5 Demgemäss Ministerialerlass an Hellen, d. d. Berlin 18. September.
385-6 Vergl. Nr. 8031.