8119. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.
[Sedlitz], 25 septembre 1756.
Parmi les circonstances désagréables que vous m'avez marquées par vos dépêches précédentes touchant les différentes impressions que mon entrée en Saxe a faites sur l'esprit du Roi et de ses ministres, j'ai été bien aise encore de voir par votre rapport du 13 qu'on ne se presse pas trop aux dispositions à faire pour marcher contre moi et contre l'Hanovre et qu'on ne se précipite pas autant que je l'avais cru d'abord.458-3 Pourvu que cela continue et qu'on n'y aille pas en se précipitant, surtout dans une saison qui n'est guère plus propre aux opérations de campagne, il se pourra négocier beaucoup de bien encore dans le temps de l'hiver qui vient, et les choses sauront se tourner du côté pacifique, en sorte qu'elles sauront parvenir à une pacification générale.
En attendant, les dépêches immédiates que vous me ferez, doivent plutôt rouler sur les arrangements militaires qu'on fait à vos lieux que sur des affaires politiques; ceux-là m'intéressent bien plus dans le moment présent que ne sauraient faire celles-ci, en sorte que vous réserverez les dernières pour vos relations ordinaires.
Federic.
Nach dem Concept.
<459>458-3 Vergl. S. 435.