8195. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Lobositz, 12 octobre 1756.
Monsieur mon Frère et Cousin. Je suis sensiblement touché de la part sincère que Votre Altesse a bien voulu me témoigner, par la lettre polie et affectueuse qu'Elle m'a écrite du 6 de ce mois, prendre à l'avantage signalé que j'ai remporté en dernier lieu sur l'armée autrichienne.
Je me flatte que tout État de l'Empire, pour peu qu'il soit impartial, appréciera cet événement à sa juste valeur et me saura gré de ce que je m'oppose, comme un boulevard, à l'orgueil impétueux de la maison d'Autriche, d'autant plus que, sans cela, la religion évangélique, les libertés des princes et les immunités et privilèges des États du Corps Germanique courraient de grands risques d'être abolis et sacrifiés à l'ambition de cette maison. Je suis et ne cesserai pas d'être avec les sentiments les plus distingués de considération et d'amitié, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin
Federic.
Nach dem Concept.