8196. A LA MARGRAVE DE SCHWEDT A SCHWEDT.
Lobositz, 12 octobre 1756.
Ma très chère Sœur. Je viens de recevoir la lettre qu'il a plu à Votre Altesse de me faire le 5 de ce mois, et je suis parfaitement sensible à la marque d'amitié et d'attachement que vous voulez bien m'y donner. J'y reconnais cette tendresse et cette bonté de cœur qui m'a<524> toujours charmé, et qui vous fait prendre une part si intéressante à tout ce qui me regarde. J'espère aussi que les vœux que vous adressez au Ciel pour moi, ne seront pas vains, et que si, par nécessité, il faut continuer la guerre, j'aurai encore le bonheur de battre mes ennemis, pour les forcer enfin à une paix solide et raisonnable. Continuez-moi, je vous prie, votre amitié et soyez assurée de la tendresse vive et inaltérable avec laquelle je suis etc.
Federic.
Nach dem Concept.