8233. AU PRINCE ROYAL ET ÉLECTORAL DE SAXE A DRESDE.

Churprinz Friedrich von Sachsen schreibt, Dresden 17. October: „Sire, Ayant appris que Votre Majesté avait dessein de garder le corps de la compagnie des cadets du Roi mon père comme prisonniers de guerre et de les confondre dans le même sort qu'ont subi les autres troupes saxonnes, j'ai recours à Votre Majesté, pour La prier très humblement de vouloir bien les laisser en pleine liberté, en considération des soins que j'ai pris de les commander moi seul, et de ce qu'ils n'ont jamais servi à l'armée, se bornant à monter la garde auprès de ma personne. Je regarderai, Sire, cette grâce comme un effet de Votre générosité à mon égard, ayant l'honneur d'être avec la plus parfaite considération, Sire, de Votre Majesté le très humble et très affectionné serviteur

Frideric.“

<560>

Struppen, 18 octobre 1756.

Monsieur mon Cousin. Votre Altesse Royale voudra être persuadée que je chérirai toujours toutes les occasions où je pourrai Lui prouver mes sentiments d'estime, et où je saurai condescendre à ce qui Lui pourra faire plaisir; mais, dans le moment présent, je me vois obligé de Lui dire que, la capitulation par rapport à tout ce qui regarde les troupes, ayant été faite avec le maréchal comte de Rutowski, je ne saurais me départir des points dont on est convenu du gré et de l'agrément de Sa Majesté le roi de Pologne, dans le temps que l'on les met en exécution.

Votre Altesse Royale me fera d'ailleurs justice, en se persuadant de la satisfaction particulière que je ressentirai toutes les fois que les occasions se présenteront de Lui faire plaisir, étant, au reste, avec la considération et l'estime la plus particulière etc.

Federic.

Nach dem Concept.