[Dresde, décembre 1756.]1
Madame ma Cousine. Je ne saurais assez vous exprimer combien j'ai été sensible aux sentiments d'amitié constante et sincère que vous avez bien voulu me confirmer par la lettre du 27 de novembre que je viens de recevoir, aussi pouvez [-vous] bien être assurée que les miens seront réciproques à jamais, me confiant au reste aux assurances que vous me donnez pour ce qui regarde l'affaire en question.
Vous devez d'ailleurs être persuadée que ce qu'il vous a plu de m'indiquer par le post-scriptum de votre lettre, touchant les marches et contre-marches que quelques-unes de mes troupes doivent avoir faites sur le territoire et par le pays de M. votre fils le Prince régnant, sans payer leurs frais, m'a été jusqu'à présent absolument inconnu et entrepris contre mon ordre, de sorte que je n'attends que le détail que vous m'en faites espérer par M. le Prince, pour tout redresser, mon intention n'ayant jamais été que ses États se dussent ressentir des inconvénients d'une guerre qui ne l'intéresse en aucune façon.
Je vous prie, Madame, d'être assurée des sentiments de la plus haute estime et de l'amitié sans fin, avec lesquels je suis, Madame ma Cousine, de Votre Altesse le bon cousin
Federic.
Nach dem Concept.
8389. AN DEN REGIERENDEN HERZOG VON SACHSEN-GOTHA IN GOTHA.
Dresden, 2. December 1756.
Durchlauchtigster Fürst, freundlich geliebter Vetter. Was Ew. Durchlaucht vermittelst Dero geehrtesten Schreiben vom 19. voriges an Mich gelangen zu lassen belieben wollen, solches habe Ich daraus mit mehrern ersehen, auch zuforderst Deroselben hierdurch die freundvetterliche Versicherung zu geben nicht den geringsten Anstand nehmen wollen, dass Ich in denen Sentiments, so Dieselbe von Mir darin anzuführen belieben, gegen Ew. Liebden ohnveränderlich beharren und darunter niemalen ändern werde, in der festen Hoffnung, dass Ich dergleichen von Ew. Liebden allezeit réciproquement zu gewärtigen haben werde. Ew. Durchlaucht wollen auch versichert sein, dass Dero altenburgische Lande allezeit Meines Ortes von allen Märschen und dergleichen Lasten gänzlich verschonet und menagiret werden sollen, daferne sonsten nur österreichischerseits der Orten hin nicht einige Bewegung und Durchmärsche von Truppen gemachet werden, welchen
1 Durch ein Schreiben vom 1. December hatte der König die Fürstin um baldige Beantwortung des königlichen Schreibens vom 16. November (S. 15 Anm. 4) ersuchen wollen. Dies Schreiben vom 1. December ist, obschon bereits ausgefertigt und unterzeichnet, nicht abgegangen, offenbar aus dem Grunde, weil inzwischen das Antwortschreiben der Fürsün vom 27. November in Dresden einlief. Mithin muss das obige königliche Schreiben in den ersten Tagen des December aufgesetzt sein.