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dit encore que, si Votre Majesté pouvait engager l'Angleterre d'offrir de payer à cet État une certaine dette du temps du roi Guillaume, avouée liquide par le Parlement même, et qui monte à peu près à 100,000 livres sterling, à condition qu'on voulût l'employer à une augmentation,1 cela faciliterait encore la chose de beaucoup.“

de Saxe et des États du Rhin et de Hesse. Il est fort à regretter en cela que la République ait été si tardive et se soit laissé prévenir de vitesse, étant plus que probable qu'au cas qu'elle traîne encore plus longtemps à cet égard, elle ne trouvera plus jour d'en négocier pour ses subsides.

Federic.

Nach dem Concept.


8445. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Michell berichtet, London 30. November: Der Baron Münchhausen habe ihm die Anzeige gemacht, dass König Georg von den Churfürsten von Mainz, Köln, Trier, Baiem identische Noten erhalten habe, mit dem Gesuch, den König von Preussen zu bewegen, den Churfürsten von Sachsen in den friedlichen Besitz seiner Staaten wieder einzusetzen; König Georg habe die hannoversche Regierung beauftragt, mit dem preussischen Ministerium betreffs der den Churfürsten zu ertheilenden Antwort sich in Einvernehmen zu setzen: „En attendant, Sa Majesté souhaiterait que [la réponse] fût de manière à laisser une porte ouverte pour tâcher de faire revenir ces Princes des principes qu'ils paraissent avoir adoptés, quoiqu'en leur faisant voir en même temps qu'on ne les croyait pas fondés dans la façon dont ils envisageaient la démarche de Votre Majesté contre la Saxe.“

Dresde, 17 décembre 1756.

J'ai reçu votre rapport du 30 novembre, sur lequel je suis bien aise de vous dire que je suis tout prêt de me conformer aux désirs de Sa Majesté Britannique, conformément à ce que le baron de Münchhausen vous a fait entendre touchant la réponse à faire aux électeurs de Mayence, de Cologne, de Trêves et de Bavière, qu'elle soit couchée de la manière à laisser une porte ouverte pour faire revenir ces Princes des principes qu'ils paraissent avoir adoptés. Aussi en ai-je déjà instruit mes ministres en conséquence2 et pour y agir de concert avec ceux d'Hanovre.

Après ceci, je ne saurais m'empêcher de vous dire que, quoique j'aie eu tout lieu d'être satisfait de toutes les sincérations et protestations des gens là-bas sur l'assistance efficace que l'Angleterre me prêtera, et sur les efforts vigoureux qu'ils feront pour le maintien de la cause commune, j'appréhende cependant que tout cela ne reste sans effet, puisque l'on ne songe point encore aux arrangements absolument nécessaires dans le moment présent pour l'assemblée d'une armée et pour former d'abord les magasins indispensables pour la faire subsister; ce qui est cependant d'autant plus pressant, parceque les Français préparent tout actuellement,



1 Yergl. S. 135.

2 Schreiben Eichel's an Podewils, Dresden 17. December.