« <189> service de Sa Majesté Prussienne, ayant été obligé de quitter en 1750 après abondance de service irréprochable, pour un malheur à lui survenu, un chasseur qu'il avait frappé trop rudement, étant mort quelque temps après. Le Grand-Duc se flatte que le roi de Prusse recevra cette intercession comme une preuve de la confiance qu'a Son Altesse Impériale en l'amitié de Sa Majesté pour elle, ne désirant, de son côté, que l'occasion de témoigner que ni ruptures, ni calomnies n'ont la clef contre le Roi. »
Je suis tout-à-fait étranger au cas susmentionné, mais je suis persuadé que, si le roi de Prusse accordait cette requête, il fixerait entièrement le Grand-Duc dans ses intérêts. La personne intéressée est dans le service du Grand-Duc et une espèce de favori, et, de plus, mon amie s'y intéresse beaucoup.1
Je puis répondre à Sa Majesté Prussienne que tout ce que le comte Poniatowski2 peut faire ici, sera pour Son service, mais le malheur est qu'il est trop connu ici d'être attaché aux intérêts de Sa Majesté Prussienne.“
Berlin, 8 janvier 1757.
Monsieur. J'ai été sensible à l'attention que vous avez eue pour me communiquer les nouvelles secrètes qui vous sont parvenues de certain lieu, et qui ne laissent pas de m'être également intéressantes et agréables.
Je me suis d'ailleurs prêté de bien bon cœur à faire expédier en forme le congé qui a été désiré pour le lieutenant de Zweiffel, et que je fais joindre ci-clos, pour que vous en fassiez votre bon usage. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.
8509. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL VON LEHWALDT IN KÖNIGSBERG.
Berlin, 8. Januar 1757.
Nachdem Ich mit vieler Satisfaction den Einhalt Eures Mir unter dem 29. December erstatteten Berichtes ersehen und in reife Erwägung genommen habe, so habe Ich Euch darauf hierdurch, und zwar nur allererst vorläufig und noch nicht definitif, dahin antworten wollen, dass, weilen die Sachen mit Russland noch nicht so desperat seind, dass mit solchen gar keine Aenderung mehr zu hoffen wäre,3 Ich also auch sehr ohngerne jetzo schon die Provinz Preussen abandonniren wollte;4 da die russische Kaiserin schlecht ist, so muss man erst sehen, wie es sich damit tourniren wird. So lassen sie auch in Kurland das Getreide ausführen und kaufen vor sich selbst nichts, und siehet man also daraus, dass sie von der Seite nichts thun werden. Ueberdem so glaubet man nach Meinen Nachrichten noch nicht, dass sie vor dem Monat Juni marschiren werden, da sie noch vieles an Rekruten und andern Sachen haben müssen, so ihnen noch fehlet.
1 Der König bemerkt in dorso dieser Uebersetzung des Williams'schen Schreibens: „Der Abschied muss sofort ausgefertigt werden und an Mitchell geschicket.“
2 Vergl. Bd. X, 47.
3 Vergl. Nr. 8508.
4 Vergl. S. 152.