<219> worden sei, so Deroselben nicht anders als missfällig sein könne, hat Mich bewogen, an Ew. Durchlaucht Meinen Obristen und Flügeladjutanten von Finck, der die Ehre haben wird, Deroselben dieses zu überreichen, abzusenden, um Ew. Durchlaucht zu versichern, dass, falls dergleichen vorgefallen sein sollte, solches wider Meine Intention und wider Meinen Willen geschehn und Ich solches redressiren zu lassen erbötig sei, auch Meinerseits in keinem Stücke nach aller Möglichkeit an dem Deroselben Landen gebührenden Égard ermangeln werde.

Ew. Durchlaucht wollen demnach die Versicherungen, so Ihro gedachter Mein Obrister deshalb geben wird, anzunehmen geruhen, insonderheit aber denen völligen Glauben beizulegen belieben, so er Deroselben von Meiner vollenkommensten Hochachtung und ohnverbrüchlichsten Freundschaft ertheilen wird, als in welchen aufrichtigsten Sentiments Ich allemal verbleiben werde Ew. Durchlaucht freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach dem Concept.


8550. AU LANDGRAVE DE HESSE-CASSEL A CASSEL.

Dresde, 22 janvier 1757.

Monsieur mon Cousin. J'ai reçu la lettre qu'il a plu à Votre Altesse de me faire le 18 de ce mois. Elle peut être très persuadée que, toujours rempli de la meilleure volonté pour Votre Altesse, je chéris extrêmement toutes les occasions où je L'en puis convaincre, autant que j'aurai les moyens en mains de le faire. Mais, dans le cas présent, je supplie Votre Altesse de vouloir bien considérer que je n'ai condescendu à me charger du Prince héréditaire que simplement par amitié et pour complaire à Votre Altesse,1 et, quelque forte que soit encore mon envie à L'obliger, Votre Altesse reconnaîtra cependant combien il m'est impossible dans ces moments extrêmement critiques, où il ne s'agit pas moins que du salut de tous mes États, de confier au Prince quelque commandement auprès de mes armées, soit ici soit ailleurs. Les circonstances sont trop scabreuses, il ne me faut que des généraux sut la prudence et l'expérience consommée dans l'art militaire desquels je puisse me reposer entièrement, et, une faute faite dans ces moments critiques, il serait difficile, pour ne pas dir.e impossible, de m'en relever.

Je connais trop l'étendue de l'amitié de Votre Altesse pour moi, et je ne doute pas en conséquence que Votre Altesse ne veuille point que j'expose mes affaires au hasard de quelque fausse démarche d'un général qui, avec toute la bonne volonté et la bravoure, pourrait manquer faute d'expérience, et ainsi je me flatte qu'il plaira à Votre Altesse de me dispenser pour cette fois-ci de Sa demande.



1 Vergl. Bd. XII, 370.