<235> conserver votre inestimable amitié, de bien ménager votre santé et de me croire avec la plus parfaite tendresse, ma très chère Sœur, votre fidèle frère et serviteur.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
8570. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.
[Dresde], 27 [janvier 1757].
Mon cher Frère. Je suis charmé des nouvelles que vous me donnez de la Reine, notre chère mère.1 Veuille le Ciel nous la conserver encore longtemps! Je pars demain pour la Silésie; mon voyage a été différé à cause de la maladie du maréchal Schwerin.2 Je serai de retour le 2 février. Je vous embrasse de tout mon cœur, faites mes excuses à ma sœur, je n'ai pas le temps de lui écrire, j'ai encore bien des choses à faire entre ci et demain. Adieu, mon cher Frère, je suis avec la plus parfaite amitié votre fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
8571. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Hellen berichtet, Haag 21. Januar: „Quant à la proposition à faire à la République de mettre garnison à Wésel,3 j'ose assurer Votre Majesté en qualité de fidèle et de zélé serviteur que je ne crois nullement convenable pour Son service d'en faire usage pour le moment présent, et qu'il vaudrait mieux d'attendre jusqu'à ce qu'on voie si l'on voudra faire l'augmentation des troupes4 . . . Pour ce qui est de la nouvelle demande que Votre Majesté me fait,5 si l'État voudrait accorder le passage à Son artillerie ou la prendre en dépôt, supposé qu'Elle jugeât à propos de la retirer de Wésel et la faire transporter par ce pays-ci ailleurs, j'aurai 1 honneur de Lui dire que je n'y vois pas la moindre difficulté, d'autant qu'Elle peut demander le passage haut à la main, étant en possession de faire passer ici Ses munitions de guerre,6 et que l'État ne l'a jamais refusé jusqu'à présent. Il faut cependant que j'ajoute avec la franchise d un fidèle serviteur qu'il conviendrait de faire précéder cette demande de la resti | Dresde, 28 janvier 1757. J'ai bien reçu le rapport que vous m'avez fait du 21 de ce mois, et vous sais parfaitement gré de ce que vous m'avez marqué votre sentiment que je vous avais demandé sur quelques points, tout naturellement, et selon que vous connaissez la façon de penser des gens auprès desquelles vous êtes, Je suis surtout bien aise que vous m'ayez fait souvenir du différend qu'il y a eu entre mon granddirectoire des finances et le ministre de la République, par rapport à une certaine somme déposée aux bureaux de la Meuse, à l'égard d'un transport d'artillerie que les États firent faire par eau, il y a quelque temps, à Mastricht et à |
1 Vergl. S. 193.
2 Vergl. S. 212.
3 Vergl. Nr. 8460.
4 Vergl. S. 228.
5 Vergl. Nr. 8517.
6 Vergl. den Vertrag vom 21. September 1611 in: Mörner, Kurbrandenburgs Staatsverträge, S. 54; den Vertrag vom 28. Juli 1714 in: Martens, Cours diplomatique Bd. II (1801) S. 750; Lamberty, Mémoires p. s. à l'hist. du XVIII siècle Bd. VIII, S. 718.