<241> des nouvelles que vous m'avez communiquées, surtout de Russie.1 Si les dernières ne me paraissent pas un peu incertaines, par la façon changeante dont cette cour agit du jour au lendemain, elles ne nous annoncent que tout au plus un sursis de peu de durée, surtout après que j'ai vu des lettres de Pétersbourg du 18 janvier, en conséquence desquelles le marchand français établi à Pétersbourg et connu sous le nom de Michell2 en était parti le 15, avec l'acte d'accession de la cour de Pétersbourg au traité de Versailles,3 pour le porter en France.
Je serai charmé, au reste, quand vos négociations4 auront ce prompt succès que je leur souhaite, afin d'avoir la satisfaction, après toute votre besogne faite, de vous revoir chez moi, afin de pouvoir prouver à vous même ces sentiments d'estime et de considération que je vous continue invariablement et à jamais. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.
8577. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Dresde, 4 février 1757.
J'ai reçu vos rapports du 22 et 25 janvier, qui, à ce que j'en ai vu, ne me laissent pas trop bien augurer pour l'affaire de l'augmentation,5 mais bien qu'on voudra rester encore les bras croisés selon leur phlegme ordinaire; aussi devez-vous agir avec prudence et conformément à la connaissance du local que vous avez, afin d'arriver, malgré cela, à votre but, sans effaroucher cependant les esprits mal à propos et hors de saison.
En attendant, vous devez savoir que le landgrave régnant de Hesse-Cassel m'a fait confidemment instruire6 que l'envoyé de France Folard y était arrivé et avait déclaré que la France ferait marcher un corps de 60,000 hommes sur le Bas-Rhin et un autre de 30,000 sur la Lahn; de quoi le Landgrave n'était point médiocrement embarrassé.
Au surplus, en conséquence du bon avis que vous m'avez donné par une de vos dernières depêches7 touchant quelque transport de canon de Wésel par la Hollande, mon intention est que vous devez demander d'abord là où il le faudra, un passe-port pour 26 canons8 et 10 mortiers, artillerie pesante, que je ferai transporter de là, pour la faire
1 Die von Mitchell unter dem Datum, Berlin 27. Januar, übersandten Mittheilungen bestehen aus Nachrichten, die ihm einerseits von Williams aus Petersburg unter dem 11. Januar, andererseits von Lord Stormont aus Warschau unter dem 19. Januar zugekommen sind. Beide Meldungen sind wiedergegeben in dem Erlass an Lehwaldt vom 4. Februar Nr. 8574.
2 Vergl. Bd. XIII, 598.
3 Vergl. S. 164.
4 Die Verhandlungen mit dem Herzoge von Braunschweig zum Abschlüsse des Subsidienvertrages zwischen Hannover und Braunschweig. Vergl. S. 231.
5 Vergl. S. 236.
6 Vergl. Nr. 8579.
7 Vergl. Nr. 8571.
8 Der von Hellen erwirkte Pass lautet auf 39 Kanonen. Diese richtige Zahl auch S. 201. 249. 251.