<3> par l'envoyé du Roi de la part d'Hanovre à Vienne,1 la résolution qui paraît être prise de garder cet hiver les troupes hanovriennes et hessoises en Angleterre,2 rendent presque inutiles les efforts de ceux qui s'intéressent à la gloire de Sa Majesté Britannique, tâchant de désabuser le public sur ses soupçons, pendant qu'ils craignent eux-mêmes qu'il ne se trouve quelque chose de semblable.“

Der Herzog fügt den folgenden, ebenfalls vom Prinzen Ludwig übersandten Auszug aus einem pariser Schreiben bei: „Nous avons des avis très authentiques que peut-être encore cet hiver, mais toujours au mois de mars prochain un corps de 50,000 Français tâchera d'envahir les provinces de Sa Majesté Prussienne auprès du Rhin et en Westphalie. Il n'est pas décidé encore si les troupes autrichiennes des Pays-Bas se joindront à ce corps, entre-temps elles font halte dans le Luxembourg. La France veut commencer la danse dont la raison est facile à deviner; malgré cela, il est apparent qu'elle consentira que les troupes autrichiennes des Pays-Bas se joignent aux auxiliaires et que le prince Charles de Lorraine3 en ait le commandement.“

Der Herzog von Braunschweig schreibt, Braunschweig 22. October: „Agréez, Sire, les acclamations que je fais ici du fond de mon âme, et que j'ose en même temps témoigner ma joie sur ce qu'il a plu à Votre Majesté de faire dévoiler les mystères d'iniquité des cours de Vienne et de Dresde. Le mémoire raisonné4 que Votre Majesté en a fait publier, met présentement en état tous ceux qui pensent patriotiquement, de parler et d'amener les autres. Je fais envoyer aux ministres de Votre Majesté le plan qu'on a fait ici sur les représentations et le langage que je tiendrai et que j'insinuerai aux autres cours qui sont avec moi en correspondance surtout sur cette matière-là. Un des principaux ingrédients est que dans la paix profane, dem Landfrieden, ne sont pas seulement défendues les aggressions par les armes, mais aussi par les desseins odieux et nommément les alliances, et qu'en conformité de cette paix et de celle de Westphalie, dont la disposition est la plus claire et nette, celui qui fait de telles alliances, doit être censé Landfriedensbrecher et encourir les peines statuées. C'est encore en conséquence de ces deux lois de l'Empire qu'il est clair que ceux qui ont imaginé de détacher à perpétuité de l'auguste maison de Votre Majesté le duché de Magdebourg, qui Lui fut assigné dans la paix de Westphalie, ont encouru les peines du Landfrieden, eussent-ils en même temps les griefs les plus fondés contre Votre Majesté.“

Sedlitz, 1er novembre 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai bien reçu les lettres qu'il a plu à Votre Altesse de me faire le 20 et 22 du mois précédent, et je reconnais avec beaucoup de satisfaction les obligations que je Lui ai de la communication des avis, qui sont venus à Votre Altesse par des lettres de France de la conduite de cette cour directement contraire à ses propres intérêts les plus essentiels et de son aveuglement présent. Je suis obligé d'avouer que je n'y entends rien et qu'il faudra bien la laisser faire, jusqu'à ce qu'elle en revienne elle-même.

Je remercie d'ailleurs de bon cœur Votre Altesse de la communication amicale qu'Elle a bien voulu me faire au sujet des affaires présentes de la Diète de l'Empire et des sentiments qu'il a plu à Votre Altesse d'y ajouter; je serais véritablement charmé, si Votre Altesse voulait continuer à communiquer Ses sentiments à cet égard à mes ministres du département des affaires étrangères. J'en aurais assurément une obligation infinie à Votre Altesse et reconnaîtrais cette bonté par



1 Baron Steinberg.

2 Vergl. Bd. XIII. 436.

3 Vergl. Bd. XIII, 298.

4 Vergl. Bd. XIII, 617.