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Au cas que vous trouviez l'occasion de parler encore audit ministre, mon intention est que vous ne manquiez pas de lui faire un compliment de ma part sur ses sentiments modérés, et que je souhaitais cordialement que sa cour en adoptât également à mon égard, avec laquelle, à prendre les choses à fond, je n'avais absolument rien à démêler. Je vous adresse ci-clos une lettre pour la Reine,1 que vous aurez à lui faire parvenir.

Federic.

Nach dem Concept.


8671. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A ERLANGUE.

[Dresde,] 28 février [1757].

Ma très chère Sœur. J'ai reçu votre chère lettre avec toute la satisfaction possible; je souhaite de tout mon cœur que vous jouissiez encore d'une parfaite santé. Nous commençons ici à nous apercevoir des avant-coureurs de la campagne. Les ennemis inquiètent déjà nos postes avancés,2 et à mesure que la belle saison arrivera, ces escarmouches deviendront plus sérieuses. Je trouve que l'électeur de Bavière3 joue le même rôle que le prince électoral de Saxe: ils portent tous les deux leur mal en patience.

Vous avez grand raison de dire, ma chère Sœur, qu'il serait à souhaiter que toutes les méchantes femmes ne s'amusassent qu'à faire cocus leurs maris; mais comme la fin de tous les jours n'est pas encore venue, il faut espérer qu'on les obligera à ne point quitter leur quenouille et à renoncer à des instruments qui ne sont pas faits pour être maniés par des mains de femme.4 Je me recommande, ma très chère Sœur, à votre précieux souvenir, vous priant d'être persuadée de la tendresse infinie avec laquelle je suis, ma très chère Sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


8672. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 26. Februar, dass sie auf den Vorschlag einer zu bildenden Union der protestantischen Fürsten5 von Hannover eine abweisende Antwort erhalten hätten. Demohnerachtet hätten sie neue Vorstellungen in Hannover erhoben; es sei indess zu besorgen, dass alle übrigen wohlgesinnten Fürsten sich zurückhalten würden, so lange Churbraunschweig sich nicht bestimmt entscheide.

Dresden, 28. Februar 1757.

Sie müssen es machen, wie die Wiener: öfters probiren, sich nicht decouragiren lassen, keine Gelegenheit vorbei lassen, sondern attent seind. Was heute nicht gehet, gehet morgen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Nr. 8657.

2 Vergl. S. 304.

3 Die Andeutung bezieht sich auf häusliche Zwistigkeiten des Churfürsten mit seiner Gemahlin, von denen die Markgräfin erzählt hatte.

4 Vergl. Nr. 8631.

5 Vergl. Nr. 8597. 8612.