8676. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Dresde, 2 mars 1757.
J'ai reçu votre rapport du 22 de février dernier, et je veux que vous preniez fort à tâche au moment présent de répandre, quoique d'une bonne manière, là où vous êtes, que la France venait de conclure une convention avec la cour de Vienne, en vertu de laquelle la dernière cédait à perpétuité à la France tous ses Pays-Bas,1 en récompense de l'assistance que la France prêterait à la cour de Vienne de toutes ses forces, pour lui aider à reconquérir sur moi la Silésie, et que la cession desdits Pays-Bas autrichiens se ferait dans cette vue. Vous ferez remarquer à cette occasion que, selon les gazettes imprimées, le prince Charles de Lorraine faisait vendre publiquement tous les meubles et effets qu'il avait auxdits Pays-Bas.
Si, après cela, les États de la République persistaient dans leur malheureuse sécurité, sans vouloir penser à leur conservation et au maintien de leur liberté, ils en seraient à plaindre; mais il n'en faudrait pas moins pour cela que j'acquiesçasse au penchant qui les entraînerait manifestement vers l'esclavage.2
Au reste, j'attends avec impatience votre réponse à la lettre que je vous ai fait parvenir en dernier lieu.3
Federic.
Nach dem Concept.
8677. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL VON LEHWALDT IN KÖNIGSBERG.
Dresden, 2. März 1757.
Da Mir von sehr guter Hand ein Extract aus einem Schreiben von Petersburg communiciret worden, nach welchem Apraxin der russischen Kaiserin repräsentiret haben soll, wie es der unter seinem Commando stehenden Armée an Officiers sowohl als an vielen andern Sachen fehle,4 so dass er nicht eher als gegen Ende des jetzigen Monates Martii agiren könne, und dass ferner derselbe einen Operationsplan von zwei Regimenter Dragoner und 4 bis 5000 Mann irreguläre Völker an seinem Hofe geschickt haben solle, so er binnen wenig Wochen gegen Preussen detachiren wolle, welcher Plan dann auch ratificiret worden wäre, so habe Ich Euch solches hiermit hinwiederum communiciren wollen, auf dass Ihr allenfalls Eure Mesures dagegen nehmen könnet.
Diejenigen sonsten, so die Wege der Orten, wo Apraxin stehet und die er zu passiren hat, um an Preussen zu kommen, kennen wollen, versichern, dass solche um die Zeit vom Ende Martii und weiter ganz und gar impraticables seind und dass keine Transports eher als ein bis zwei Monat nachher geschehen können.5
Friderich. .
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 35.
2 Vergl. 241. 274.
3 Nr. 8662.
4 Vergl. S. 245. 300.
5 Vergl. S. 273.