<356> l'impératrice de Russie était à l'agonie, et qu'on la croyait même actuellement morte, nouvelle qui, si elle se confirme, nous rassurerait au moins beaucoup de ce côté-là.1
Je suis très fâché de ce que l'Angleterre perd par sa conduite mal pensée la république de Hollande. Si l'on avait voulu suivre les sentiments que j'ai toujours fait inspirer aux ministres d'Angleterre,2 on aurait eu plus d'attention et plus de ménagements pour cette république, afin de se l'accrocher. Je suis avec ces sentiments de la plus parfaite considération que Votre Altesse me connaît, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin
Federic.
Nach dem Concept.
8708. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Dresde, 10 mars 1757.
J'ai reçu votre rapport du 26 de février dernier. Bien que j'approuve parfaitement que vous donniez une attention scrupuleuse à tout ce qui se passe à la cour où vous êtes, qui puisse concerner mon service et mes intérêts, et que vous ne vous en rapportiez pas simplement aux apparences et aux dehors, qui peuvent être trompeurs, je crois cependant être fondé à vous dire qu'il n'est pas à craindre au moment présent qu'une convention de neutralité pour garantir les États d'Hanovre3 prenne couleur, Sa Majesté Britannique s'étant avancée, comme elle l'a fait, envers son Parlement; étant incroyable, après le grand pas qu'elle vient de faire, qu'elle voulût accepter des conditions incompatibles avec son honneur et avec les intérêts de l'Angleterre, en même temps qu'elle demande et obtient des subsides pour protéger ses États en Allemagne.
Je suis d'ailleurs obligé de vous dire que le ministère d'Hanovre commence à se remuer,4 et qu'il fait de son mieux, quoiqu'avec sa lenteur accoutumée, pour se voir en état d'avoir une armée de 45,000 hommes assemblée au plus tôt.
Federic.
Nach dem Concept.
8709. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 7. März: „Nous avons l'honneur d'envoyer ci-joint à Votre Majesté la lettre que le baron de Münchhausen à Hanovre5 vient d'écrire à moi, Podewils, sur la réponse que je lui ai faite, par ordre de Votre Majesté, au sujet de | Dresden, 10. März 1757. Ich glaube wohl, dass die Negociation noch währet, glaube aber auch nicht, dass daher was zu besorgen sei, nachdem der König von Engelland letzthin die Message |
1 Vergl. Nr. 8706.
2 Vergl. S. 28. 230; Bd. XIII, 577. 579.
3 Vergl. S. 339. 343. 350.
4 Vergl. S. 348.
5 Schreiben Münchhausens, Hannover 3. März.