<362> people I have saved,1 and from whom I have drawn upon myself the arms of France, sure the King must be deceived by them, I trust to the good faith of the English nation, but never I can have confidence in the Hannoverians; if the King gives the command of this army to any Hannoverian, I know they will never do anything. I can not, will not depend upon them, Zastrow has neither capacity nor expérience, and at best is but a middling subaltern general.«“
Der Bericht an Holdernesse nach der Ausfertigung im Public Record Office, das Privatschreiben nach dem eigenhändigen Concept im British Museum zu London.
8713. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A LONDRES.
Dresde, 10 mars 1757.2
Monsieur mon Frère. Je ne saurais assez témoigner ma reconnaissance à Votre Majesté de la bonté qu'Elle a eue de me faire communiquer les propositions que les Autrichiens et les Français ont fait faire à Ses ministres.3 J'ai été étonné de l'effronterie de ces cours qui ont cru pouvoir obliger Votre Majesté à des démarches si contraires à Son honneur et à Son véritable intérêt; on y voit l'aveuglement que leur inspirent la haine et l'animosité qu'ils ont contre moi, et qu'ils s'imaginent que rien n'est injuste, pourvu que cela tende à ma ruine. Mais j'espère qu'ils auront lieu de se repentir de l'excès de leur animosité, principalement depuis que Votre Majesté a pris des mesures vigoureuses pour le maintien des libertés de l'Allemagne et pour soutenir les engagements qu'Elle a pris avec moi.
Toutes mes nouvelles de la Westphalie sont pleines des mesures que prend l'électeur de Cologne pour se signaler parmi les partisans de la France; on assure qu'il augmente ses troupes dans ses évêchés et qu'il n'attend que l'arrivée de l'armée française pour joindre ses forces aux leurs. Je ne sais si l'armée de Votre Majesté ne pourrait pas profiter de cette conjoncture, pour désarmer des ennemis qui se préparent à Lui faire la guerre.4 Cela me paraît d'autant mieux en sa place que la Diète de Ratisbonne, ayant fait tout le mal qu'elle peut faire, rend tous les ménagements que l'on pourrait avoir, inutiles. J'avance simplement mes sentiments, les croyant utiles aux vrais intérêts de Votre Majesté et conformes aux lois de la guerre. Elle diminuerait par ce seul coup le nombre de Ses ennemis, Elle ferait subsister Son armée à leurs dépens et Elle couvrirait en même temps Son électorat.
On dit et l'on assure que les Français veulent passer le Rhin à la moitié du mois d'avril, et je crois qu'il n'y a point de temps à perdre pour prendre des mesures pour que les troupes de Votre Majesté se trouvent rassemblées avant le temps de ce passage; car il est de la dernière importance de ne point être surpris.
Je sais d'assez bon lieu que le dessein des Autrichiens est de tenir un petit corps à Kœniggrætz pour couvrir la Bohême, d'envoyer une grosse armée qui doit se former à Erfurt pour pénétrer dans le duché de Magdebourg,5 tandis qu'une troisième sous les ordres de M. de Browne doit tâcher de pénétrer en Saxe en longeant l'Elbe. Je me prépare à prendre de bonnes mesures pour faire échouer tous ces desseins, et si le Ciel nous seconde, j'espère de ne pas mal employer mon temps et mes troupes. Malgré tout cela, je doute beaucoup que la campagne commence avant le mois de juin; tous les fourrages sont consumés, et il faut que de part et d'autre nous attendions le
1 Vergl. S. 361 Anm. 1.
2 Eichel bemerkt zu diesem ersten eigenhändig vom Könige entworfenen Schreiben: „Die Einlage ist auf allergnädigsten Specialbefehl nicht abgegangen, sondern von Sr. Königl. Majestät geändert worden.“ Zur Absendung gelangte, nach Empfang von Schmettau's Bericht (Nr. 8716), das Schreiben vom 11. März.
3 Vergl. Nr. 8620. 8634. 8701.
4 Vergl. S. 266. 283. 294,
5 Vergl. S. 355.