<395> lassen werde. Uebrigens erwarte Ich Eure Antwort auf Mein letzteres an Euch erlassenes Schreiben1 und bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


8753. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Dresde, 20 mars 1757.

Je vous fais cette lettre pour vous dire qu'ayant fait acheter quelque quantité de grains en Hollande par des entrepreneurs pour les provisions nécessaires de mon armée et de quelques-unes de mes provinces qui en manquent, je viens d'apprendre qu'il y a eu depuis peu une défense générale de toute sortie des grains. Comme l'achat des grains pour mes provisions a été fait longtemps avant que cette défense a été publiée, et que d'ailleurs je suis bien pressé d'avoir bientôt ces grains, afin d'en subvenir à mes sujets et d'en disposer pour mes magasins, vous tâcherez d'abord d'avoir une audience particulière auprès de la Princesse Gouvernante Douairière, afin de la rechercher et prier en mon nom de vouloir bien faire en sorte que ladite défense soit levée à l'égard des provisions qu'on y a achetées pour moi, et qu'il soit permis que le transport s'en puisse faire incessamment. Je ne doute nullement que ladite Princesse Gouvernante ne veuille employer en ma faveur son autorité et ses soins, pour faire expédier les ordres nécessaires pour la libre sortie de ces grains, au sujet desquels je serais bien en peine, si le transport en dût traîner.

Federic.

Nach dem Concept.


8754. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Dresde, 21 mars 1757.

Monsieur mon Frère et Cousin. Après tant de marques de bonté et d'amitié que vous m'avez données, et l'empressement que je sais que vous aimez à mettre dans les occasions où il s'agit de m'en faire plus, je n'ai pas cru devoir hésiter à m'ouvrir à vous sur une chose qui m'intéresse extrêmement.

Votre Altesse connaît combien il m'importe d'être exactement au fait des mouvements des troupes françaises vers l'Allemagne;2 ne voudrait-Elle pas m'aider, pour en avoir de bonnes et sûres notices, au moyen de quelque personne entendue, mais point sujette à être soupçonnée, pour l'envoyer à mes frais et dépens à Mayence et à Cologne et aux environs, pour observer seulement ce que les troupes françaises qui marchent vers ces contrées, font; le lieu de leur assemblée en corps, comment leurs marches sont réglées, et quels



1 Vergl. Nr. 8732. Vergl. auch Nr. 8757.

2 Vergl. S. 348. 388.