8773. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Hellen berichtet, Haag 18. März: „Le ministre d'Angleterre, qui agit le plus confidemment du monde avec moi, ... me dit hier matin qu'il était informé que l'ambassadeur de France1 allait présenter un mémoire pour demander formellement le passage de l'artillerie par Namur et Mastricht, ajoutant que, quoiqu'il n'avait point d'ordre, il était presque d'avis de prendre sur lui d'en présenter un autre pour tâcher de le contrecarrer et d'engager les Ètats-Généraux de décliner cette demande, d'autant qu'il prévoyait que, sans cela, on serait assez bon ici de l'accorder. ... Il montra [son mémoire] à la Princesse Gouvernante et lui fit sentir que ce serait plonger le poignard dans le sein de son père, si elle n'aidait pas à s'opposer à la demande de la cour de France, en lui en faisant sentir les conséquences. Enfin, la Princesse Gouvernante proposa ce matin l'affaire dans son conseil privé. Les bien intentionnés et surtout le prince Louis, le sieur Fagel et le sieur Larrey2 tirèrent la même corde, et, après bien des débats, il fut résolu qu'on dirigerait les choses de façon que l'affaire serait suspendue.“ Der schon ziemlich betagte holländische Generalmajor Freiherr von Düring hat wiederholt gebeten, an dem Feldzuge, wenn auch nur als Volontär, im Heere des Königs von Preussen theilnehmen zu dürfen, | Lockwitz, 25 mars 1757. J'ai bien reçu votre rapport du 18 de ce mois et veux bien vous dire sur son contenu que vous en devez faire un grand et affectueux compliment de ma part au colonel de Yorke, en le fortifiant de plus en plus dans les dispositions favorables où il est à notre égard. Pour ce qui regarde le général Düring, je n'entrerai pour rien avec lui.3 Federic. |
Nach dem Concept.
8774. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.
Lockwitz, près de Dresde, 25 mars 1757.
J'ai reçu votre dépêche du 15 de ce mois et me réfère à ce que je vous ai répondu par ma dernière lettre au sujet des affaires générales.4 Comme, selon toutes mes nouvelles d'Angleterre et d'Hanovre, le roi d'Angleterre reste fermement résolu de ne vouloir entendre parler d'aucune neutralité contraire aux engagements qu'il a pris avec moi,5 il faudra attendre le reste, et j'espère que, quand l'armée de France se mettra en marche pour s'approcher des États d'Hanovre et de mes pro-
1 Graf Affry.
2 Vergl. S. 388.
3 Vergl. S. 398.
4 Vergl. Nr. 8740. 8758.
5 Vergl. Nr. 8725.