<44>Schlesien zu ziehen und kommen darnach mit dem ganzen Klumpen gegen Sachsen; derowegen wor ich die Pommern1 herziehe, so müssen solche auf den Sprung stehen, entweder zu Schwerin oder mir zu stossen. Vor Weihnachten wird alles stille bleiben, was aber nachhero passiren wird, muss man absehen. Die Franzosen wollen nicht nach Böhmen,2 und mit denen Russen gehet es auch noch gut.3 Adieu.
Friderich.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
8334. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A FRANKENSTEIN.
Schwerin sendet, Frankenstein 12. November, Nachrichten eines Emissärs aus Böhmen: „Il dit . . . qu'il a passé à Prague, il n'y a que huit jours, où l'on faisait des quartiers pour le gros corps de troupes, tant infanterie que cavalerie, mais qu'il n'y avait que fort peu de magasins; que, de Prague venant le long de l'Elbe, il avait remarqué que dans toutes les places un peu commodes on faisait des magasins de toute sorte de fourrage et de vivres, surtout à Pardubitz, Kolin et ses environs, et que l'on avait parlé que celui de Kceniggrœtz serait de nouveau fourni, Qu'arrivant sur la frontière, il avait encore trouvé, lundi passé, Piccolomini campé à Jaromer avec le gros de son armée, les pandours et hussards, avec quelques détachements de cavalerie et de dragons, avancés vers Nachod et ses environs, ce qui m'a été confirmé par deux autres émissaires, mais que ce camp de Jaromer devait se séparer mardi passé.“ 4 | [Dresde,] 15 novembre 1756. Vos avis, mon cher Maréchal, sont tout-à-fait conformes aux miens, on voit que Browne regarde Prague comme son centre. Dès le printemps, il aura un corps qui entrera en Haute-Silésie, pour vous attirer là avec toute votre force, tandis que le gros de l'armée entrera sur deux colonnes en Saxe, tenant les deux côtés de l'Elbe également. Voilà à peu près ce que je crois deviner à présent. Nous y verrons plus clair au mois de janvier, et quoique entre ci et ce temps-là ils ne pourront pas nous faire grand mal, il faut cependant attendre jusqu'alors, pour être en état de former un projet de campagne solide. Nous aurons, l'année qui vient, de tous les côtés bien des difficultés à vaincre, mais collo sputo tout se fait, surtout quand on commande aux meilleures troupes qui aient jamais été en Europe. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse. Federic. |
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei; in der Ausfertigung eigenhändig.
1 Das Corps unter dem Erbprinzen von Darmstadt in Pommern. Vergl. Bd. XIII, 5.
2 Vergl. S. 39.
3 Vergl. S. 37.
4 9. November.