<464> auch Leute von der Augmentation geben können, da solche Ihre kleineste im zweiten Gliede sein. Was das Pulver zum Exerciren betrifft, deshalb habe Ich dem Obristen von Dieskau befohlen, dass er jedem Regiment, so solches zu dem Behuf gebrauchet, noch zwei Centner Pulver schicken soll.

Friderich.

P. S.

Ew. Liebden werden auch belieben, forthin dem Generalfeldmarschall Graf Schwerin das Duplicat von allen denen Nachrichten, so Dieselbe von dem Feinde erhalten und an Mich einsenden, zu schicken.

Nach dem Concept.


8817. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Lockwitz, 4 avril 1757.

J'ai reçu, mon cher Maréchal, la lettre que vous m'avez faite du 1er de ce mois. Quoique j'ignorais encore l'incendie d'Oppeln, dont je suis fâché, parceque quelques pauvres gens en ont souffert, j'ai été bien aise avec cela que ni le régiment de Kreytzen, ni le magasin ne se sont ressentis de ce malheur que pour très peu de chose; aussi ai-je ordonné au ministre de Schlabrendorff de bonifier en argent comptant au régiment de Kreytzen le prix de 143 écus 12 gros de ce qu'il a perdu en hardes.

Pour ce qui regarde le prince Schœnaich, je souhaiterais qu'il s'animât plutôt contre les Autrichiens que de prendre jalousie contre quelques-uns de mes vieux généraux, et, quant à l'ordre de l'Aigle Noir, il en aura la satisfaction qu'il attend, pourvu qu'il me laisse faire, afin que cela vienne de mon propre mouvement.1

Quant aux différents fournissements qui arrivent de Berlin, vous savez que, dans un temps de guerre, il n'est possible de voir de si près sur les choses et sur leur perfection exacte que dans un temps de paix, en sorte qu'il faut bien qu'on s'accommode au mieux possible, pourvu que les choses indispensablement nécessaires ne manquent pas et qu'en tout cas on y puisse fournir d'une ou d'autre façon. Je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné roi

Federic.

P. S.

Les [Autrichiens] font un gros magasin de paille, de farine, d'avoine à Leitmeritz. Quand vous y arrivez, vous pourriez le prendre. Ce ne sont point des contes, cela est sûr.

P. S.

Auch ist Mir lieb gewesen, aus Eurem Schreiben zu vernehmen, dass die Sachen so gehen, wie Ihr sie wünschet; um dem Feind aber noch mehr die Change zu geben, würde es gut sein, wenn der General-



1 Schönaich erhielt den Schwarzen Adler Orden erst 1764.