8841. AN DEN KAMMERPRÄSIDENTEN VON BESSEL IN DUISBURG.
Lockwitz, 10. April 1757.
Vester, besonders lieber Getreuer. Es gereichet Mir zu ganz gnädigster Zufriedenheit gegen Euch, dass Ihr Mich in Eurem Schreiben vom 8. dieses von dem im Clevischen weiter vorgegangenen benachrichtigen wollen,1 und approbire Ich insonderheit dasjenige. was Ihr denen Cassen- und Rentmeistern in der Grafschaft Mark aufgegeben habet. Was aber hierbei sehr gut und nöthig sein dörfte, ist, dass wo es nur auf der Welt möglich ist, Ihr von allem dort vorfallenden nach Hannover, es sei an Meinen daselbst jetzo noch befindlichen Generallieutenant Grafen von Schmettau2 oder auch den hannoverschen Etatsminister Baron von Münchhausen, unter sicherer Adresse Nachricht gebet.
Was die von dem Feinde im Clevischen von dem Lande zu fordernde Contribution und Brandschatzung anbetrifft, darunter ist jetzo nichts anders zu thun, als zuvorderst zu protestiren und demnächst sich, so gut, wie möglich ist, durch Behandelungen zu accommodiren, bis es die Umstände zu seiner Zeit zugeben werden, der guten Provinz reelle Hilfe zu thun. Von dem, was Ihr sonsten wegen Eurer Correspondance meldet, werde Ich guten Gebrauch machen.
Friderich.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
8842. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A HANOVRE.
Lockwitz, 10 avril 1757.
Les dépêches que vous m'avez faites du 26 et du 31 de mars, avec celle du 8 de ce mois, m'ont été toutes bien rendues, et comme elles n'ont rien compris qui demandât de nouvelles instructions pour vous, j'ai attendu jusqu'à présent de vous en accuser la bonne réception. Je suis bien aise d'apprendre que les affaires vont un peu mieux et avec un peu plus de vivacité que ci-devant, et que le ministère s'aperçoit que cette trompeuse neutralité3 n'a été qu'un piège grossier pour l'amuser et le mettre hors d'état d'une bonne défense, afin d'en agir après tout, comme l'on voudra. Vous faites bien, en attendant, de le presser sur les mesures à prendre pour leur sûreté et de leur indiquer les moyens pour s'y prendre bien.
Quant au général-lieutenant de La Motte, je lui ai réitéré mes ordres de rester avec les 6 bataillons à Lippstadt,4 après que le ministère d'Hanovre s'était chargé de leur fournir le pain et le fourrage.5 J'espère, cependant, qu'on ne voudra pas laisser tout-à-fait
1 Vergl. S. 462.
2 Vergl. S. 479.
3 Vergl. S. 434. 435.
4 Vergl. Nr. 8832. 8840.
5 Vergl. S. 478.