<76> voulu me donner des témoignages jusqu'ici, et qu'Elle renouvelle encore en cette occasion d'une manière si obligeante, je me ferai toujours un plaisir très véritable d'y répondre par les mêmes sentiments et d'une façon convaincante.
Je dois toute ma reconnaissance à Votre Altesse de la peine qu'Elle a voulu Se donner pour engager quelques jeunes gentilshommes pour entrer à mon service comme officiers, et même de vouloir en offrir quelques-uns qui ont déjà servi dans Ses troupes; Votre Altesse peut être assurée que je garderai toujours le souvenir de Son amitié et de Sa bonté à cet égard, mais aussi que je n'abuserai point de Ses offres généreuses, d'autant moins que j'ai déjà le nombre d'officiers dont j'avais besoin, presque complet.
Quant aux affaires de l'Empire, je remercie Votre Altesse des bons avis qu'Elle a bien voulu me communiquer, et je suis, au reste, persuadé que chaque membre de l'Empire qui voudra réfléchir un peu sur les conjonctures présentes, et qui d'ailleurs est bon patriote, apercevra clairement le péril éminent de la liberté et des prérogatives de l'Empire et de ses membres et les chaînes que la cour de Vienne leur prépare, si ses projets vastes et pernicieux s'accomplissent, et en même temps combien il est de la dernière nécessité de s'y opposer à temps, par des résolutions fermes et convenables, pour rompre ses desseins pernicieux et pour détourner cette fatale période.
Enfin, M. Mitchell n'attend que les ordres de sa cour pour finir l'ouvrage salutaire et le conclure tout-à-fait. Je suis etc.
Federic.
Nach dem Concept.
8368. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Beriin 23. November, er habe das für den Herzog von Nivernois bestimmte Schreiben1 unter der Adresse eines französischen Grosshändlers in Paris abgesandt. | Dresden, 27. November 1756. Recht gut, und wenn er die Antwort erhalten hat, kann er par manière de conversation denen fremden Ministern zu Berlin davon sprechen, um sie begreifen zu machen, dass die Oesterreicher ihre Menées, wie vorhin in Russland, also jetzo auch in Frankreich zu treiben suchten.2 |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
8369. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WINTERFELDT IN LANDSHUT.
Dresden, 28. November 1756.
Mein lieber Generallieutenant von Winterfeldt. In Meiner gestrigen3 an Euch erlassenen Antwort habe Ich Euch auf Eure Anfrage, so Ihr
1 Vergl. Nr. S356.
2 Vergl. Bd. XIII, 581. 584.
3 Vergl. Nr. 8365.