8318. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A FRANKENSTEIN.
[Sedlitz,] 10 novembre [1756].
Dans ce moment je reçois, mon cher Maréchal, votre lettre du 8 de Frankenstein. Je suis charmé d'apprendre que tout va bien chez vous; j'ai compris très bien par les rapports de Schlabrendorff qu'il n'est point au fait de sa besogne présente;33-1 pour cet effet le colonel Goltz de Meyerinck a ordre de le rectifier. Vous n'avez qu'à lui parler, dès qu'il reviendra de Breslau, où j'ai cru sa présence nécessaire, et je compte que dans peu cette affaire se mettra en train.
Je vous traite comme Turenne; vous n'avez que de petites armées, mais l'habileté du général supplée à 10,000 hommes. Browne commence à prendre ses quartiers; j'attendrai le 20 pour en faire autant.33-2 Les troupes de Flandre passent par Worms, Philippsbourg, de là à Ulm et Donauwœrth, pour se rendre en Bohême ;33-3 c'est le chemin de l'école, si elles arrivent pour être battues, elles ont raison de ne pas se presser. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse. Le billet ci-joint33-4 vous en dira davantage.
Federic.
P. S.
Sedlitz, 10 novembre 1756.
Selon mon sentiment, vous règlerez la chaîne de vos quartiers d'hiver le long de Hotzenplotz, Neustadt, Patschkau, Ottmachau, une forte tête à Neisse, où vous pourrez placer 8 bataillons pendant l'hiver, de là à Frankenstein, Wartha, Reichenbach, Tannhausen etc. La cavalerie sur les derrières et quelques corps de hussards entre la Neisse et Hotzenplotz. Ce que vous arrangerez au mieux, et selon que vous le trouverez le plus convenable.
Das Hauptschreiben nach Abschrift der Cabinetskanzlei, in der Ausfertigung eigenhändig. Das P. S. nach dem Concept.
<34>33-1 Zwischen Schwerin und Schlabrendorff hatten Differenzen über Getreidelieferungen stattgefunden.
33-2 Vergl. S. 21.
33-3 Vergl. S. 25.
33-4 Die Beilage ist nicht mehr vorhanden.