8434. AU LANDGRAVE DE HESSE-CASSEL A CASSEL.

Dresde, 13 décembre 1756.

Monsieur mon Cousin. Je ne saurais assez remercier Votre Altesse des nouvelles marques qu'Elle a bien voulu me donner de Son amitié invariable envers moi et de Son attention obligeante pour tout ce qui peut regarder mes intérêts, par la lettre qu'Elle m'a faite du 8 de ce mois,136-3 et dont j'ai été sensiblemeut touché. J'aurais souhaité de tout mon cœur que les circonstances des affaires eussent été telles encore que j'eusse pu profiter des intentions amiables de Votre Altesse, mais depuis que, sans ma faute, les choses sont avancées aussi loin que nous les voyons aujourd'hui, j'ai nul lieu de bien espérer de quelque négociation, en sorte qu'il n'y a pas moyen d'y penser, mais qu'il faut bien à présent que l'épée décide le reste pour ramener la paix. Votre Altesse voudra, en attendant, être persuadée de ma parfaite reconnaissance des sentiments qu'Elle m'a témoignés à cet égard, et de mon parfait retour, étant à jamais avec la plus haute considération et l'amitié la plus sincère, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très bon cousin

Federic.

Nach dem Concept.



136-3 Vergl. Nr. 8433.