8707. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Der Herzog Karl von Braunschweig schreibt, Braunschweig 4. März: „On m'écrit qu'il n'y a presque plus ou point du tout davantage d'espérance pour une augmentation de troupes en Hollande, où la France gagne de jour en jour par son argent le terrain que l'Angleterre y perd par sa conduite envers la République.“ 355-2
Der Herzog schreibt nach Briefen, die ihm aus Kurland zugegangen: „M. d'Apraxin a reçu avec les ordres sur son plan d'opération la permission de publier un manifeste355-3 dans son propre nom, qu'il agissait en qualité de général d'une armée auxiliaire, envoyée pour procurer satisfaction aux cours de Vienne et de Dresde; qu'il traiterait les pays de Sa Majesté Prussienne sur le même pied que Sa Majesté en avait agi et en agirait avec la Saxe, et que, tant que cette règle le permettrait, il ferait observer une discipline exacte à ses troupes. Ce dernier passage est presque contradictoire avec les menaces que les ministres russiens et même ceux de la France font,355-4 que les Tartares et autres troupes irrégulières ne laisseraient pas d'exercer les cruautés les plus énormes dans les pays de Sa Majesté Prussienne, pour venger, disent-ils, le roi-électeur de Saxe. On m'a dit qu'on dépeint ce pays auprès de l'Impératrice comme abîmé et traité de la façon la plus rigoureuse.“
Dresde, 10 mars 1757.
Monsieur mon Frère et Cousin. Je vous remercie de bien bon cœur des particularités dont vous m'avez bien voulu instruire par la lettre que vous m'avez écrite du 4 de ce mois. Elles ne sauraient que d'être intéressantes, à moins que la nouvelle fort importante qui m'est revenue depuis avant-hier, ne nous soit confirmée, savoir que<356> l'impératrice de Russie était à l'agonie, et qu'on la croyait même actuellement morte, nouvelle qui, si elle se confirme, nous rassurerait au moins beaucoup de ce côté-là.356-1
Je suis très fâché de ce que l'Angleterre perd par sa conduite mal pensée la république de Hollande. Si l'on avait voulu suivre les sentiments que j'ai toujours fait inspirer aux ministres d'Angleterre,356-2 on aurait eu plus d'attention et plus de ménagements pour cette république, afin de se l'accrocher. Je suis avec ces sentiments de la plus parfaite considération que Votre Altesse me connaît, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin
Federic.
Nach dem Concept.
355-2 Vergl. S. 236.
355-3 Vergl. S. 351.
355-4 Vergl. S. 301.
356-1 Vergl. Nr. 8706.
356-2 Vergl. S. 28. 230; Bd. XIII, 577. 579.