8849. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Lockwitz, 12 avril 1757.
Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai bien reçu les deux lettres qu'il a plu à Votre Altesse de me faire le 5 de ce mois, et je renouvelle avec plaisir les remercîments que je dois à Votre Altesse des sentiments qu'Elle continue à me témoigner, et de la peine qu'Elle prend de me communiquer les nouvelles qui Lui viennent. Il est vrai que les troupes françaises ont commencé d'entrer dans le pays de Clèves; je crois cependant qu'ils ne sauront guère s'avancer de là, avant que l'herbe ne sera venue à la campagne,492-1 et alors j'espère que j'aurai fait ici mes affaires, pour pouvoir songer à donner du secours à mes bons alliés.492-2
Au reste, rien ne saurait égaler l'amitié vive et la considération parfaite avec laquelle je serai invariablement, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin
Federic.
Nach dem Concept.
492-1 Vergl. S. 487.
492-2 Vergl. S. 487. 488.