<70>grafen Durchlaucht in denen angestrichenen Passagen Dero Schreibens verlangeten, auch dazu überall mit Plaisir die Hände bieten würden, im übrigen aber die proponirte Union mit verschiedenen wohlintentionirten Reichsfürsten so nöthig als heilsam und in jetzigen Umständen schlechterdinges practicabel fänden, also Ew. Excellenz zu allem das nöthige arrangiren, auch mit dem casselschen Hofe und anderen, wo es erfordert wird, darüber in Correspondance treten und alles mit vieler Attention, Activité und Ernst bearbeiten möchten, da Se. Königl. Majestät in diesem Sinn bereits des Herrn Landgrafen Durchlaucht geantwortet und Dieselbe an Ew. Excellenz gewiesen hätten.1
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
8976. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Quartier général devant Prague, 22 mai 1757.
Je me suis figuré jusqu'à présent, et je n'ai guère pu croire autrement, sinon que le capitaine Lambert, qui a été arrêté à Varsovie fort injustement et envoyé en prison, avait été du depuis remis en liberté,2 le Maréchal de la Couronne3 vous ayant donné des assurances positives que la détention dudit capitaine ne serait en tout cas que de courte durée, et que sa prison lui serait ouverte, afin qu'il eût occasion de s'en aller où bon lui semblerait. Comme, cependant, je viens d'être informé, à l'heure qu'il est, du contraire, mon intention est que vous en parliez fortement de nouveau au Grand-Maréchal de la Couronne, et que vous le fassiez souvenir de sa promesse donnée ci-devant à ce sujet, en lui disant que ce n'était que par pure considération pour lui, Grand-Maréchal, et pour sa parole qu'il avait interposée, que je m'étais abstenu jusqu'à présent des représailles qui me compétent selon la rigueur du droit, en faisant arrêter à mon tour quelque officier polonais, pour le faire traiter sur le même pied que l'était le capitaine Lambert; à quoi, comme il le saurait bien lui-même, les occasions ne pourraient pas me manquer.
Vous continuerez par lui dire qu'il était tout naturel qu'un officier prussien, autant qu'il ne commettait rien de criminel en Pologne, devait y jouir de toute liberté pour y voyager en sûreté, sans qu'on fût en droit de l'arrêter sur de purs soupçons, et que bien moins encore de fausses dénonciations et des propos envenimés de gens passionnés devaient donner occasion qu'on emprisonnât et maltraitât un officier se trouvant à mon service. Qu'ainsi je me flattais que le Grand-Maréchal aviserait aux moyens les plus propres à ce que le capitaine Lambert, qui une fois est à mon service, soit remis en liberté, en conformité de la promesse qu'il vous en avait donnée, vu que, celle-ci
1 Vergl. Nr. 8957 S. 55.
2 Vergl. Bd. XIV, 179. 234.
3 Graf Bielinski.